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Le ministre fédéral de l’Environnement du gouvernement conservateur, Peter Kent, a déclaré que le Canada n’a rien à gagner en préservant le Protocole de Kyoto dans le cadre des discussions sur le changement climatique qui ont lieu à Durban en Afrique du Sud, où le ministre Kent se rendra cette fin de semaine. Le Protocole de Kyoto arrive à expiration en 2012.

M. Kent a récemment fait référence à Kyoto comme étant le passé. Il dit préférer que l’enjeu du changement climatique soit abordé par le biais des cibles volontaires qui ont été approuvées dans la précipitation à Copenhague lors de la 15eConférence des parties (COP 15).

M. Kent a souligné que le problème vient du fait que Kyoto ne vise pas les émissions de gaz à effet de serre des pays émergents avec autant d’insistance que celles du Canada et des autres pays développés. Il croit que le protocole est injuste parce qu’il applique des règles différentes à différents pays, et ce, malgré le fait qu’historiquement, l’écrasante majorité des émissions de gaz à effet de serre qui sont à l’origine du changement climatique est le fait du Canada et des autres pays industrialisés. 

La position de M. Kent empêche tout progrès dans la mise en œuvre d’une nouvelle entente contraignante destinée à remplacer Kyoto. Plutôt que de faire preuve de leadership, le Canada continue à retarder et à embourber les négociations internationales en tergiversant sur les gens à qui on devrait faire porter la responsabilité du problème. Pendant ce temps, les émissions du Canada et du reste du monde sont toujours en augmentation, tout comme les températures. De plus, le gouvernement Harper continue à faire la promotion de sa vision du 20esiècle selon laquelle les carburants fossiles sont la base de notre économie, alors qu’il devrait pousser le Canada vers une société et une économie plus progressistes et durables ancrées dans des sources d’énergie renouvelable, de bons emplois verts et des technologies propres.

La critique en environnement du Nouveau Parti Démocratique, Megan Leslie, a affirmé que le gouvernement Harper fait fi de l’histoire en travaillant en faveur d’une entente dont il sait qu’elle ne sera jamais acceptée par les grands pays industrialisés.   

« La réalité est qu’historiquement, certains pays ont plus que d’autres contribué aux émissions de gaz à effet de serre, a dit Mme Leslie. Il revient donc à ces pays de faire preuve de leadership. C’est la chose éthique à faire. »