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Le congrès du SCFP de 2011 a débattu d’une résolution d’urgence en réponse à l’assaut du gouvernement Harper contre les travailleuses et les travailleurs. Après avoir obtenu une majorité aux élections de mai, les conservateurs se sont ingérés dans les négociations collectives chez Air Canada et Postes Canada, dans les deux cas foulant aux pieds les droits et les avantages des travailleuses et travailleurs canadiens. Une loi restreignant la capacité des syndicats à entreprendre des activités politiques a été adoptée et le gouvernement a fait la sourde oreille à un plébiscite des agriculteurs de l’ouest – s’empressant de mettre en œuvre son plan de démantèlement de la Commission canadienne du blé.

La résolution d’urgence demandait au SCFP de collaborer avec le CTC et d’autres alliés pour s’opposer à Stephen Harper et travailler à l’élection d’un gouvernement néo-démocrate en 2015.

Le débat dans la salle était animé et de nombreux délégués se sont dits frustrés que les travailleuses et les travailleurs aient perdu des droits au cours des dernières années.

Colleen Garbe, déléguée de la section locale 116, a parlé en faveur de la motion. « Il y a longtemps que nous aurions dû adopter cette résolution. Nous perdons sans cesse du terrain. »

Plusieurs employés d’Air Canada ont pris la parole en faveur de la résolution. « La libre négociation collective est un droit qui a été à toutes fins pratiques éliminé par le régime Harper », a rappelé John Reis, de la section locale 4092.

Ken Davidson, un délégué de Vancouver, voulait une approche plus radicale, soutenant que le mouvement syndical n’avait d’autre choix que de passer à l’action, ou de disparaître. »

« Nous ne pourrons pas survivre en pensant qu’un bon argument est la solution, parce que ça ne marche pas, a affirmé M. Davidson.  J’aimerais mieux partir en faisant bien du bruit que de m’asseoir tranquillement en disant que j’ai essayé mais que ça n’a pas marché. »