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À la réunion des délégués du secteur des conseils et commissions scolaires tenue au congrès national du SCFP, les dix provinces ont fait rapport des enjeux auxquels font face les membres du SCFP.

I.-P.-É. : Le gouvernement provincial a démembré un conseil scolaire, ce qui a entraîné des mises à pied. Une nouvelle commission sur la gouvernance se penche sur l’éducation, le déclin des inscriptions et le nombre croissant d’élèves ayant des besoins particuliers, entre autres questions.

T.-N.-L. : Le SCFP 1560 de Terre-Neuve a réussi à faire pression pour augmenter le nombre de métiers à l’emploi du Eastern School District. Ce conseil scolaire n’employait que six gens de métiers pour couvrir 67 établissements. Ce nombre est passé à 36.

N.-B. : Le gouvernement provincial effectue un examen des services du ministère de l’Éducation. Les membres du SCFP craignent des coupes dans leur retraite, leur indemnité de départ et leurs congés de maladie. Aussi, si les services sont sabrés, les élèves pourraient voir leur trajet d’autobus s’allonger.

Québec : Le gouvernement libéral de Jean Charest a fait plusieurs coupes dans le budget de l’éducation depuis deux ans. En 2010, il a ordonné aux commissions scolaires de réduire leurs coûts administratifs de 10 pour cent, avant de retrancher 110 millions de dollars au début de 2011, puis 200 millions de dollars un peu plus tard. La ministre de l’Éducation a tenté d’annoncer d’autres coupes pour les trois prochaines années, mais elle a dû faire marche arrière devant le tollé qu’ont suscité ses plans.

Ontario : Le climat de négociation n’est pas bon dans les conseils scolaires. Le gouvernement provincial libéral aimerait geler les salaires pour deux ans. Il parle de s’attaquer aux passifs non capitalisés, comme les banques de congés de maladie, les prestations complémentaires d’assurance-emploi et d’autres avantages sociaux. Les députés libéraux encouragent les conseils scolaires à sous-traiter des services.

Man. : La tendance des conventions collectives au Manitoba va comme suit : 2,6 pour cent en 2010, 1,9 pour cent en 2011. La baisse des inscriptions est un enjeu, mais dans certaines régions la population immigrante continue de croître, accompagnée des besoins particuliers de ces élèves. Les élèves subventionnés ne reçoivent pas tous les services dont ils ont besoin. Le jumelage d’élèves est chose courante.

Sask. : Le SCFP travaille sur une campagne provinciale de négociation « Tous pour un ». Le gouvernement provincial est prêt à étudier la proposition du SCFP, mais les conseils scolaires s’y opposent.

Alb. : Au printemps dernier, le gouvernement conservateur a sabré 140 millions de dollars dans le budget de l’éducation, après y avoir retranché 80 millions de dollars l’année précédente. Les aides-éducatrices et les élèves aux besoins particuliers ont porté l’essentiel du fardeau de ces coupes, mais le personnel de garde et d’entretien n’a pas été épargné, les budgets d’entretien ayant été peu ou pas augmentés depuis quelques années. La nouvelle première ministre avait promis d’annuler ces coupes, mais elle s’est limitée à rétablir 80 pour cent du financement pour un an seulement. Les sections locales du SCFP ont lancé une campagne de cartes postales sur les coupes en éducation. Elles collaborent aussi avec le SCEP et la Fédération du travail de l’Alberta sur une campagne « les enfants avant les coupes » (« Kids not Cuts »).

C.-B. : La négociation est longue et difficile en C.-B., en raison du mandat « zéro net » des conseils scolaires. Les écoles faisant partie des services essentiels, il est difficile de faire la grève.