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TORONTO – Aujourd’hui, les dirigeants du plus grand syndicat ontarien ont dénoncé l’intervention de la ministre fédérale du Travail, Lisa Raitt, dans les négociations entre Air Canada et ses agents de bord.

« Il s’agit d’un enjeu si important que nous, dirigeants de la plus grande division du syndicat, ressentons le besoin, en plus d’exprimer notre solidarité à nos membres du secteur aérien, de consacrer temps et ressources à la cueillette d’appuis en provenance des autres secteurs d’activité de la province », a expliqué Fred Hahn, président de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Ce matin, lors d’une réunion de l’exécutif de la division à Toronto, les dirigeants du SCFP-Ontario ont adopté une motion qui appuie les travailleurs et condamne l’interférence de Lisa Raitt dans le processus de négociation.

« Au Canada, il existe une procédure de négociation qui protège à la fois les droits des employeurs et des employés, rappelle M. Hahn. Bien assise en première classe, Lisa Raitt balance ces droits par la fenêtre. Nous appuyons entièrement les efforts des agents de bord qui tentent d’obtenir une convention collective juste. L’heure est à la négociation, pas à l’intervention de la ministre du Travail qui souhaite faire de travailleurs moyens les pions d’une expérience sociologique tordue. »

L’exécutif du SCFP-Ontario se réunissait à Toronto cette semaine. Ce matin, il a adopté une motion formelle exprimant : sa solidarité envers les agents de bord; son engagement à collaborer avec les sections locales de la province dans le but d’aider ces travailleurs en litige avec Air Canada; et son dégoût face à l’intervention de la ministre du Travail.

Les agents de bord appartenant à la composante Air Canada du SCFP négocient depuis avril 2011 le renouvellement de leur convention collective. Plus tôt cette semaine, Lisa Raitt a renvoyé la question devant le Conseil canadien des relations industrielles, reportant ainsi le début d’une grève légale.

L’exécutif du SCFP-Ontario, qui représente 230 000 travailleurs ontariens, se joint ainsi au concert de vives condamnations en provenance du syndicat national et de divers autres syndicats canadiens, condamnations qui dénoncent l’interférence du gouvernement fédéral dans la procédure normale de négociation.

  

Pour en savoir plus, veuillez contacter :

Craig Saunders, Communications du SCFP, 416-576-7316