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Les organisations syndicales ayant formé le Front commun étaient en commission parlementaire à Québec, hier, le 4 octobre, afin d’échanger sur le projet de loi 23, loi modifiant divers régimes de retraite du secteur public.

D’entrée de jeux, les porte-parole des organisations, Michel Arsenault, président de la FTQ, Réjean Parent, président de la CSQ et porte-parole du SISP, ainsi que Louis Roy, président de la CSN, se sont dit étonnés de se retrouver en Commission parlementaire puisque ce dossier a été réglé à la satisfaction du gouvernement et des syndicats lors de la dernière négociation du secteur public.

Les organisations syndicales ont rappelé que le dossier de la retraite fait partie de la rémunération globale et qu’il ne serait pas avisé de la part du gouvernement de rouvrir le dossier de la retraite, ni les autres dossiers issus de l’entente avec les employés des secteurs public et parapublic lors de la dernière ronde de négociation.

Les représentants syndicaux ont aussi ajouté que le projet de loi est conforme aux résultats de la négociation et tous s’attendent maintenant à ce qu’il soit adopté. Dans le cadre de la négociation, l’objectif du Front commun visait la sécurité financière du régime et la protection des cotisants contre des hausses de cotisations trop importantes. Cet objectif a finalement été atteint, ont ajouté les porte-parole du SISP, de la CSN et de la FTQ.