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Un groupe d’étudiantes et étudiants de SFU ont occupé les bureaux de la Société étudiante de Simon Fraser aujourd’hui pour protester contre le lock-out des travailleuses et travailleurs du SCFP qui dure depuis 79 jours. Organisé de façon indépendante par un groupe d’étudiantes et étudiants, le sit-in est un acte de désobéissance civile pour accroître la pression sur le conseil d’administration afin qu’il mette fin au lock-out. Les étudiantes et étudiants se nomment « UR SFSS - United Responsible Students for Staff and Space » (Étudiants responsables unis pour le personnel et l’espace).

  • Suivez les étudiantes et étudiants sur Twitter @URSFSS

Lisez leur communiqué de presse ci-dessous


Les étudiantes et étudiants de SFU occupent présentement les bureaux du conseil d’administration de la Société étudiante

Des étudiantes et étudiants promettent un sit-in de douze heures pour les douze semaines de lock-out imposées par le conseil de la Société à son personnel syndiqué et des actes de désobéissance civile non violente pour exiger la fin du lock-out.

BURNABY, C.-B. – Vers 13 h, un groupe de huit étudiantes et étudiants sont entrés dans les bureaux du conseil d’administration de la Société étudiante de Simon Fraser (Simon Fraser Student Society ou SFSS) et ont entrepris une occupation pacifique. À l’extérieur des bureaux, le corridor est rempli d’étudiants et de sympathisants du campus. Les étudiantes et étudiants ont organisé l’acte de désobéissance civile de manière indépendante pour montrer leur opposition au lock-out imposé par le conseil à ses travailleuses et travailleurs syndiqués, membres de la section locale 3338-5 du SCFP.

Il y a douze semaines, après avoir présenté une offre inacceptable qui aurait mis en place une structure salariale à deux vitesses, réduit des avantages sociaux obtenus de haute lutte et pratiquement éliminé la sécurité d’emploi, le conseil a eu recours à la tactique antisyndicale la plus extrême – le lock-out. Les étudiantes et étudiants à l’intérieur ont promis d’occuper les bureaux pendant douze heures, une heure pour chaque semaine pendant laquelle les services du SFSS ont été réduits à cause du lock-out.

Les femmes et les membres des communautés queer et trans du campus sont parmi les plus négativement touchés par le lock-out. Le Centre des femmes et le groupe Out On Campus, deux lieux sûrs nécessaires à SFU pour les étudiantes et étudiants marginalisés, sont fermés depuis trois mois à cause du lock-out.  « J’appuie cette occupation étudiante parce que mes collègues étudiants queer, trans et femmes ont besoin de ces services et de ces lieux. C’est justement pour obtenir de tels services que nous avons une société étudiante », a déclaré Neem Maness, étudiant.

Les membres bénévoles du conseil ont doublé leurs honoraires pendant la durée lock-out, sous prétexte de se dédommager pour les heures supplémentaires qu’ils doivent effectuer parce que les travailleuses et travailleurs ne peuvent pas faire leur travail. Les honoraires des membres du conseil s’élèvent maintenant à 3 500 dollars par mois.

« En somme, chacun des membres du conseil a un intérêt financier personnel à ce que les services ne reprennent pas, a affirmé Chelsea MacKay, une étudiante qui participe à l’occupation. Nous avons élu le conseil pour administrer la Société étudiante, mais ils s’organisent maintenant pour la démanteler.  Il est temps que le conseil prenne ses responsabilités et revienne à la table de négociations. »

Les étudiants qui participent à l’occupation considèrent que le lock-out est une tactique idéologique de l’employeur pour briser un syndicat sous prétexte de réduire les coûts. Le conseil refuse de bouger sur les compressions salariales, y compris celles qui feraient reculer la rémunération actuelle des étudiants travailleurs jusqu’au seuil de la pauvreté.

« Le conseil justifie le lock-out en soutenant qu’il n’a pas l’argent pour payer leur salaire aux travailleuses et travailleurs. Pourtant, ses membres viennent de consacrer des milliers de dollars à une autre rénovation du pub et de s’accorder une honteuse augmentation de leurs honoraires, a déploré l’étudiante Maria Persdotter.  Tous ces travailleurs et travailleuses lockoutés fournissent des services vitaux que seule la Société étudiante peut offrir.  Il faut avoir du front et être bien hypocrite pour soutenir que de nouveaux tabourets et de la bière moins chère sont plus importants que d’offrir de véritables services aux étudiants et d’accorder à ces travailleuses et travailleurs un salaire de subsistance équitable. »

Les étudiantes et étudiants qui occupent les bureaux du conseil de la SFSS ont promis d’organiser d’autres activités si le conseil continue de se soustraire à ses responsabilités et de mal administrer la société.  Ils demandent au conseil de mettre fin immédiatement au lock-out et de revenir de bonne foi à la table de négociations.
  

Pour obtenir de plus amples détails et des entrevues :

Maria Persdotter, membre de la SFSS et étudiante du premier cycle à SFU
778-384-8638, persdotter.maria@gmail.com

Chelsea Mackay, membre de la SFSS et étudiante du premier cycle à SFU
778-899-4432, chelsano@hotmail.com