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Consœurs et confrères,

Quel printemps nous aurons vécu en 2011!  Nous n’en sommes qu’à la moitié de l’année et nos membres sont déjà passés par toute la gamme des émotions – de la joie de l’accession du NPD fédéral à l’opposition officielle à la tristesse des tragédies provoquées par les inondations dévastatrices en Saskatchewan, au Manitoba et au Québec et les incendies destructeurs en Alberta.

Nous avons la chance, au SCFP, de pouvoir au moins compter sur une stabilité financière et une Caisse générale qui nous accorde une certaine marge de manœuvre car les défis que doivent relever nos membres et notre syndicat continuent de s’accumuler.  Les embûches que la nature dresse sur notre chemin sont difficiles à prévenir, mais nous pouvons certainement riposter aux attaques lancées par ceux qui souhaitent la disparition des syndicats et l’élimination des droits des travailleurs.

À chaque congrès de division de ce printemps, tout comme à celui du SEH, j’ai expliqué que le Conseil exécutif national avait décidé de faire du budget de cette année un budget électoral.  Nous avons investi autant de nos nouveaux revenus que possible dans la campagne électorale fédérale et les nombreuses élections provinciales de cette année.  Et après les résultats du scrutin fédéral, je suis heureux d’affirmer que nous en avons eu pour notre argent!

Grâce à notre budget électoral, nous avons été en mesure d’appuyer huit coordonnateurs du personnel du SCFP et 39 membres-coordonnateurs qui ont aidé les sections locales de tout le pays à communiquer avec leurs membres pour leur faire connaître les enjeux et les partis politiques.  Ces coordonnateurs ont expliqué aux sections locales l’importance de listes de membres bien organisées et accessibles pour joindre les membres du SCFP dans les circonscriptions cibles.  Nos équipes de campagne ont communiqué directement, par téléphone ou courriel, avec près de 50 000 membres et ont trouvé plus de 300 bénévoles pour travailler dans les circonscriptions cibles.

Nous avons non seulement contribué à la victoire du NPD, mais nous avons aussi jeté les bases des campagnes électorales de cet automne en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador et peut-être en Colombie-Britannique.  Notre budget électoral était le plus important que nous ayons jamais eu, mais nous aurions certainement pu en prendre encore.  Avec un surplus d’exploitation de 1,3 million de dollars dans la Caisse générale pour le premier trimestre de 2011, c’est possible.

En partie, la raison de ce surplus s’explique par des dépenses moins importantes que prévu dans le budget de la lutte à la privatisation au cours du premier trimestre.  Mais nous pouvons être certains que la situation reflète fidèlement le temps consacré par les régions à la préparation de campagnes.  Nul doute que la lutte bat son plein partout au pays.  Nos membres résistent aux projets du gouvernement qui veut construire des foyers pour personnes âgées en PPP à l’Î.-P.-É., à la sous-traitance des services de collecte des ordures et d’autres services publics à Toronto, à un parti qui tente de défaire le gouvernement néo-démocrate du Manitoba en promettant de privatiser Hydro-Manitoba, à la sous-traitance des chirurgies en Saskatchewan – les privatiseurs s’attaquent à tout.

Je suis heureux de signaler une certaine amélioration dans la façon dont les régions intègrent les campagnes locales à leurs projets anti-privatisation.  Mais nous recevons toujours beaucoup de demandes de sections locales qui veulent entreprendre des campagnes à frais partagés pour lutter contre la privatisation et la sous-traitance.  C’est l’une des raisons pour lesquelles, au premier trimestre de 2011, le Conseil exécutif national a approuvé des demandes représentant 55 % du budget annuel des campagnes à frais partagés de la Caisse nationale de défense, qui affiche un déficit net de 377 000 $ pour le premier trimestre.

Nous continuerons à inciter les régions et les sections locales à coordonner leurs campagnes anti-privatisation pour maximiser les fonds disponibles.

Du côté des opérations, le niveau d’activité est aussi très élevé.  Les travaux de construction sont commencés au nouveau bureau régional de l’Ontario et l’architecte a été choisi pour la construction d’un nouvel édifice à côté du bureau national.

Notre Direction de la technologie poursuit son travail de refonte du Système d’information sur les sections locales (SISL).  D’autres importants travaux sont en cours pour améliorer nos communications internes, notamment par la création d’un Intranet, ou site Web interne du SCFP. Les immenses changements survenus dans les moyens de communication sont aussi pris en compte dans le travail de la Direction du développement syndical, qui a créé un groupe de référence pour offrir un nouvel atelier sur les médias sociaux et qui envisage, avec notre coordonnatrice à l’alphabétisation, de recourir à l’apprentissage en ligne.

Ce sont tous d’importants développements qui aideront notre syndicat national, nos divisions, nos sections locales et nos membres à protéger nos conventions collectives, nos droits au travail et les services publics que nous offrons à nos collectivités.

Respectueusement soumis par,

  

Le secrétaire-trésorier national,
CLAUDE GÉNÉREUX