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Il est temps que les riches fassent leur part pour protéger les services et réduire le déficit, affirment les dirigeants du SCFP-Ontario.

Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à offrir des cadeaux aux super-riches et aux grandes entreprises pendant que les services publics sont menacés et que les gouvernements sont aux prises avec d’immenses déficits, a déclaré Fred Hahn, président du SCFP- Ontario, au défilé de la fête du Travail à Toronto ce week-end.

« Nous n’aurions pas de problème de déficit si les entreprises et les mégas-riches payaient leur juste part d’impôts, a poursuivi Fred Hahn.  Nous aurions des services solides et stables, comme les soins aux personnes ayant des déficiences intellectuelles, et nous ne serions pas obligés de fermer des lits d’hôpitaux. » 

Fred Hahn a demandé à la province de hausser les impôts des riches.  En augmentant le taux de deux pour cent seulement pour les personnes qui gagnent plus de 500 000 $ par année et en fermant l’échappatoire des options d’achat d’actions pour les cadres, la province pourrait accroître ses revenus de plus de 500 millions de dollars. Et en annulant les baisses d’impôts de 2 milliards de dollars que Dalton McGuinty a récemment consenties aux grandes entreprises, les coffres de la province pourraient s’enrichir deux autres milliards, pour un total de plus de 2,5 milliards de dollars. 

« Une modeste augmentation d’impôt de deux pour cent ne toucherait que les plus riches, mais créerait suffisamment de revenus pour commencer à régler le déficit et assurer le financement adéquat de nombreux services sociaux qui améliorent la vie de tant d’Ontariens. »

Soulignant que les grandes banques et entreprises du Canada ne sont pas tenues de payer leur juste part d’impôts grâce aux baisses successives accordées par les libéraux et les conservateurs, Fred Hahn a cité un rapport de 2010 rédigé par KPMG, Competitive Alternatives, qui montre que les entreprises canadiennes paient moins d’impôts que les entreprises américaines et européennes. 

« La vie coûte toujours plus cher et avec les baisses d’impôts accordées aux entreprises, les Canadiens de la classe moyenne remplissent les poches des chefs de direction.  C’est tout simplement injuste », a déclaré M. Hahn. 

Les dirigeants du SCFP étaient réunis à Toronto avec des dirigeants syndicaux et des travailleuses et travailleurs de tout le pays pour participer au défilé de la fête du Travail. 

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) compte plus de 230 000 membres en Ontario qui travaillent dans les secteurs de la santé, des écoles et universités, des municipalités et des services sociaux.

Pour en savoir plus : 

Fred Hahn
Président, SCFP-Ontario
 416-540-3979

Craig Saunders
Communications du SCFP
 416-576-7316