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Au terme d’une nouvelle journée de négociations non concluantes, le syndicat des employés de soutien de l’Université de Sherbrooke a décidé de poursuivre la grève générale par tranches de 24 heures. La première tranche suit immédiatement la grève de 72 heures entamée vendredi dernier à 17h et prend fin le 29 août à 17h.

Le comité syndical de négociation estime que l’employeur s’est présenté aujourd’hui sans proposition suffisamment concrète et pratique. Ses membres rappellent donc que le temps est écoulé et que les moyens de pression vont se poursuivre jusqu’à ce que des avancées significatives surviennent en vue d’une entente acceptable pour les deux parties.

« Malheureusement, notre employeur n’a pas encore assez bougé quant à l’aspect principal du litige, soit des augmentations salariales à la mesure de l’inflation et qui nous mettraient à niveau avec les autres universités du Québec. Il faut accélérer le pas: nous entrons au cœur de la rentrée. Nos 1400 membres sont déterminés à poursuivre la grève jusqu’à ce que des offres concrètes et raisonnables soient en vue », selon Stéphane Caron, président du Syndicat des employées et employés de soutien de l’Université de Sherbrooke (SEESUS-SCFP 7498).

La prochaine séance de négociation est prévue le 6 septembre prochain. D’ici là, les représentants syndicaux seront disponibles pour des pourparlers directs avec l’Université.

Environ 1300 des employés de soutien sont sans contrat de travail depuis presque 32 mois, et 120 autres, affectés à la recherche, le sont depuis 62 mois. Plus tôt cet été, ils ont tenu trois courtes grèves: deux de 24 heures et une de 60 heures. Malgré cette progression des moyens de pression à l’approche de la rentrée, l’employeur a maintenu des offres salariales bien en deçà de l’inflation.

Par ailleurs, mercredi prochain, 31 août, à compter de midi, une grande manifestation de solidarité de cinq syndicats de l’université aura lieu au campus principal et au campus Longueuil. Le SEESUS (soutien et soutien à la recherche), l’APAPUS (professionnels et professionnels de recherche), le SCCCUS (chargés de cours), le SPPUS (professeurs) et l’AIPSA (ingénieurs professeurs et ingénieurs chargés de cours) s’unissent pour demander à la haute direction de conclure des ententes négociées offrant à tous les membres de son personnel des conditions de travail compétitives.

En octobre 2010, les quelque 1400 membres du SEESUS se sont prononcés à 88 pour cent en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2008, à part ceux affectés à la recherche, pour qui il s’agit du 26 juin 2006.