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Sherbrooke, le mardi 2 août 2011 – Les représentants syndicaux des cols bleus de Sherbrooke ont exprimé leur satisfaction aujourd’hui quand la Cour supérieure a refusé la requête en sursis de la Ville. Cette requête aurait suspendu l’application de la grève déclenchée dans la nuit de samedi à dimanche, en attendant un jugement sur le fond. Concrètement, cela signifie que les cols bleus pourront poursuivre leur grève tout en assurant plusieurs services essentiels et en minimisant les inconvénients pour la population. Selon le syndicat des cols bleus, c’est l’échec, dans l’immédiat, d’une tentative de la Ville de provoquer un conflit de travail avec moins de services essentiels et qui pénaliserait davantage les citoyens.

« Nous sommes très satisfaits de la décision d’aujourd’hui. Nous pouvons donc poursuivre la grève selon un modèle qui va nuire le moins possible à nos concitoyens. La stratégie des dirigeants municipaux est franchement honteuse : pour améliorer leur rapport de force, ils tentent d’aggraver les règles de la grève pour la rendre la plus dérangeante possible. Au lieu de jeter de l’huile sur le feu et de dépenser autant en agents de sécurité et en recours juridiques, la Ville devrait faire avec nous le petit bout qu’il manque pour s’entendre »,selon Mario Fontaine, vice-président du Syndicat des cols bleus de Sherbrooke (SCFP 2729).
 
Les quelque 450 cols bleus de Sherbrooke sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007. Depuis la fin des années 1970, ils n’ont jamais été en grève, sauf durant deux heures en 2005, puis durant 13 jours  du 26 décembre au 7 janvier dernier. Au printemps 2010, ils avaient voté à 98 pour cent en faveur d’un mandat de grève, à déclencher au moment jugé opportun.

Les cols bleus de Sherbrooke sont membres de la section locale 2729 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ils sont au service des citoyens à titre de préposés à la voirie, aux aqueducs et égouts, aux centres récréatifs, aux parcs, à la collecte des ordures, aux écocentres, à l’entretien ménager et à la signalisation. On compte également parmi eux des mécaniciens, mécaniciens de bâtiment, arboriculteurs, horticulteurs, etc.