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Les sections locales 79 et 416 du SCFP représentant les cols blancs et les cols bleus de la Ville de Toronto continuent de se battre contre la privatisation des services offerts aux Torontois.

« Il faut se battre pour la collectivité, la classe moyenne et tous ceux et celles qui comptent sur l’excellent travail de nos membres, jour après jour », affirme le président du SCFP 416, Mark Ferguson.

Les deux sections locales mènent des campagnes afin de protéger les services publics menacés par les plans du maire de Toronto, Rob Ford, qui souhaite sabrer et privatiser. La section locale 416 a lancé une pétition électronique pour le maintien des services publics, tandis que le site Internet de la section locale 79 propose une page où l’on peut voter en faveur des services publics.

Selon un article paru hier dans le National Post, la firme KPMG, après avoir passé en revue les dépenses de la ville, a conclu que « la majeure partie de l’argent de la ville est dépensé en services municipaux essentiels et en programmes prescrits par la province ». Cette étude a été commandée par le maire Ford qui déclarait mardi aux journalistes du Globe and Mail qu’il « y a trop d’employés à l’Hôtel de Ville ».

Ann Dembinski, présidente de la section locale 79, soutient que ce rapport avait uniquement pour but la compression des services que les Torontois souhaitent avoir et pour lesquels ils sont prêts à payer.

« Les habitants de cette ville se sont prononcés haut et fort lors des consultations publiques : ils veulent avoir des services publics, affirme Mme Dembinski. Voilà l’idéologie Ford : sabrer, sabrer, sabrer, peu importe si cela est sensé ou permet des économies. »