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Le gouvernement albertain n’a aucun réconfort à tirer des meilleurs résultats fiscaux annoncés aujourd’hui, puisqu’ils ont été atteints au prix d’une éviscération de l’éducation.

La présidente de la division albertaine du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Marle Roberts, affirme qu’en refusant de renverser les récentes compressions dans l’éducation, le gouvernement abandonne toute une génération d’enfants à leur sort. Le SCFP-Alberta représente 7 500 employés de l’éducation de la maternelle à la 12e année.

« À cause du sous-financement de l’éducation, soutient Mme Roberts, la province comptera 1 000 enseignants de moins en septembre. On aura donc 1 000 salles de classe de moins pour accueillir le même nombre d’élèves. »

« Et, poursuit-elle, il faut ajouter à ce problème la mise à pied de nos membres, les assistants en éducation, qui ne pourront pas aider les enseignants avec des élèves aux besoins spéciaux. Dorénavant, ce sera aux enseignants d’aider ces enfants, en plus de gérer un groupe plus nombreux. Dans ce scénario, tout le monde perd. »

Mme Roberts a demandé au gouvernement de consacrer une partie de ses nouveaux revenus à combler le manque de financement en éducation.

« Si ce gouvernement croit réellement en l’éducation, en de plus petits groupes et en l’aide aux élèves ayant des besoins particuliers, il a le pouvoir de régler ce problème dès maintenant. Toute autre attitude constitue de la négligence, voire l’abandon des écoles à leur sort. »