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La section locale 2052 du SCFP, à Terrace en Colombie-Britannique, a joint sa voix à celle de parents, d’enseignants et d’autres citoyens intéressés pour exhorter le conseil scolaire à réévaluer des compressions budgétaires qui ciblent injustement des salles de classe et des élèves.

Wilma Maier, présidente de la section locale 2052 du SCFP qui représente les membres du personnel de soutien de l’arrondissement scolaire Coast Mountain, a assisté à la rencontre pour y lancer un message sans équivoque.

« Nous savons que le gouvernement provincial sous-finance l’éducation. Cependant, la proposition des commissaires de couper des services aux enfants les plus vulnérables de l’arrondissement ne fera qu’empirer l’actuelle situation. En parallèle, ces mêmes commissaires veulent bonifier les salaires des cadres supérieurs et embaucher plus d’employés de soutien pour les bureaux du conseil scolaire », a déclaré Mme Maier.

La rencontre du 22 juin représentait la troisième et dernière rencontre au cours de laquelle des employés et des membres de la collectivité ont fait entendre leurs nombreuses doléances aux commissaires.

Pour 2011-2012, le gouvernement provincial a pratiquement gelé le budget alloué à l’arrondissement scolaire. Ce budget totalise 51,4 millions de dollars – un montant d’environ 17 000 dollars (ou 0,03 pour cent) inférieur à celui du budget de 2010-2011. On prévoit que le nombre d’élèves diminuera de moins de 1 pour cent en 2011-2012 – ce qui représente une baisse beaucoup moins marquée que celle enregistrée au cours des dernières années.

Sur le plan des dépenses, le budget proposé par le conseil scolaire aurait pour effet de bonifier les fonds affectés aux directeurs, aux directeurs adjoints et à d’autres professionnels. À l’opposé, plusieurs employés de soutien, surtout des aides-éducateurs qui travaillent auprès d’élèves en difficulté, subiraient de lourdes coupures. La proposition budgétaire prévoit l’élimination de plus de 18 pour cent des postes d’aide-éducateur.

Le SCFP cherchera à livrer une présentation au conseil scolaire et à poser un certain nombre de questions aux commissaires, dont les suivantes :

Pourquoi les services d’éducation spécialisée et les postes d’aide-éducateur font-ils l’objet de compressions aussi massives alors que le nombre d’élèves inscrits en éducation spécialisée n’accuse qu’une légère baisse?

Comment le conseil scolaire justifie-t-il sa volonté d’embaucher plus de directeurs, de directeurs adjoints et d’autres professionnels tout en coupant de façon draconienne dans les services directs aux élèves (aides-éducateurs et enseignants)?

Pourquoi le conseil scolaire choisit-il d’augmenter la masse salariale des autres professionnels de 182 000 dollars tout en cherchant à réduire les niveaux de dotation en personnel au sein de ce même groupe d’employés de l’arrondissement scolaire?