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Les électeurs italiens – 25 millions de personnes –  ont rejeté à 96 pour cent la privatisation de l’eau en Italie lors d’un référendum national tenu les 12 et 13 juin.

Ce résultat met fin à la loi qui exigeait des concessions en faveur des entreprises des eaux privées, comme les coûts basés sur la pleine récupération et la garantie de rendements de 7 pour cent. Avec le retrait de ces dispositions, la loi sur la privatisation de l’eau est annulée – une victoire extraordinaire remportée par les militants italiens après une décennie de luttes.

Plus de 57 pour cent des Italiens ont voté, dépassant facilement les 50 pour cent nécessaires pour rendre le résultat exécutoire pour le gouvernement italien.  Les Italiens ont aussi rejeté le projet du premier ministre Berlusconi visant à restaurer le programme de centrales nucléaires et voté en faveur de la fin de l’immunité qui empêchait les ministres d’être poursuivis en justice.

Le vote est le résultat d’années de campagnes menées par les travailleurs du secteur public italien et de nombreuses organisations de la société civile, avec l’appui de l’Internationale des services publics (ISP).  Le SCFP fait partie de l’ISP, un syndicat mondial de travailleurs du secteur public de 148 pays.

Sous le gouvernement précédent, la campagne avait appuyé l’instauration d’une loi qui aurait rendu illégale la privatisation de l’eau. À l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement, la campagne s’est transformée en appel au référendum sur la loi de Berlusconi exigeant la privatisation de l’eau et d’autres services publics.

Pendant la campagne, le SCFP a lancé un appel à tous les expatriés italiens afin qu’ils votent contre la privatisation de l’eau en Italie. La défense des services publics comme l’eau est un enjeu mondial, même si des luttes essentielles sont menées au niveau local, régional ou national.  Le résultat du référendum italien renforcera aussi la position des collectivités canadiennes qui veulent que l’eau reste publique.