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La priorité du personnel de la protection de l’enfance : assurer la sécurité des enfants les plus à risque— la recommandation du jury du coroner d’évaluer la charge de travail est saluée.

Aujourd’hui, le personnel de la protection de l’enfance a salué l’une des principales recommandations du jury du coroner dans un rapport d’enquête publié hier et concernant la mort de Diane Anderson et de deux de ses enfants dans un incendie. Le rapport appelle la province à évaluer l’impact de la charge de travail sur la qualité des services offerts aux enfants à risque et à leur famille.

La recommandation du jury du coroner vient soutenir les appels répétés du personnel de première ligne et des employeurs du secteur de la protection de l’enfance. Ceux-ci demandent au ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse (MSEJ) de mesurer l’impact de la charge de travail, soit ici le nombre de dossiers, sur leur capacité à bien évaluer les facteurs de risque et à visiter et superviser régulièrement les familles et les enfants, tout en respectant les exigences de la loi.

« Depuis plusieurs années, affirme Fred Hahn, président ontarien du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le personnel de la protection de l’enfance dit clairement au MSEJ que sa charge de travail doit être mesurée et surveillée pour lui permettre d’assurer la sécurité des enfants et satisfaire les exigences de reddition de comptes de la loi. Le bureau du coroner a répété la même chose au ministère. Nous espérons que la ministre appliquera rapidement cette recommandation, ce qui aidera à éviter d’autres décès inutiles. » Le SCFP représente environ 4 000 personnes, la plupart à l’emploi des 53 sociétés d’aide à l’enfance de l’Ontario, dont le personnel de première ligne de la Toronto Children’s Aid Society.

Les travailleurs représentés par le SCFP appuient largement les modifications qu’a apportées le MSEJ à la loi en 2005-2006, principalement en réaction à des recommandations antérieures du jury du coroner. En outre, ils ont toujours milité pour un accès élargi aux programmes de prévention afin d’aider les familles à ne pas entrer en crise, ainsi que pour une amélioration des communications entre les sociétés d’aide et les autres services communautaires.

Outre la recommandation n° 13 qui demande au MSEJ de financer une étude indépendante sur la charge de travail des sociétés d’aide, le verdict du coroner décrit une série de recommandations touchant à l’évaluation des risques, à l’intégration et aux communications entre les fournisseurs, aux indications de clients et aux listes d’attente, tous rattachés à une charge de travail raisonnable.

Il y a dix ans, les employeurs des sociétés d’aide à l’enfance, le SCFP et le Syndicat des employées et employés de la fonction publique de l’Ontario ont mené une étude sectorielle sur la charge de travail. Malheureusement, le ministère a refusé d’accepter les résultats de cette étude et les recommandations qui en découlaient.

« L’objectif des travailleurs de la protection de l’enfance, que je connais personnellement, ajoute M. Hahn, consiste à assurer la sécurité des enfants. Depuis plusieurs années, ces travailleurs dévoués demandent des changements qui leur permettraient de consacrer plus de temps aux visites à domicile et à la mise à jour des dossiers. Le coroner vient de faire des recommandations en ce sens. Il reste au ministère d’écouter et d’agir avant que d’autres enfants et d’autres familles glissent dans les failles du système. »


Pour en savoir plus, veuillez contacter : 

Fred Hahn                  
Président du SCFP-Ontario                  
(416) 540-3979

Stella Yeadon            
Communications du SCFP                    
(416) 559-9300