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Nous sommes à la veille du Jour de deuil national pour les travailleurs tués ou blessés au travail. Le SCFP demande aux membres et aux sections locales du Canada d’agir et de lutter pour éliminer les accidents et les décès au travail.  Ce jeudi 28 avril, nous invitons toutes les sections locales à participer aux activités organisées dans leurs régions, que ce soit par les conseils du travail locaux ou par des organismes communautaires.

Sept membres du SCFP ont perdu la vie au travail cette année—le nombre le plus élevé depuis 1998.  Le Jour de deuil demeure donc plus pertinent que jamais.

Rex Hillier, coprésident du Comité national de santé et de sécurité du SCFP, souligne que le nombre élevé de décès  montre bien l’importance du Jour de deuil national de cette année.

« Ils sont partis au travail et ne sont jamais rentrés à la maison, déplore M. Hillier.  Nos membres et les employeurs doivent savoir cela, car ce sont eux qui peuvent et qui doivent améliorer la santé et la sécurité dans nos milieux de travail. »

Cette année marque le 27e anniversaire du Jour de deuil, créé grâce aux efforts du Comité national de santé et de sécurité du SCFP et adopté par le Congrès du travail du Canada.  Le Jour de deuil est maintenant souligné dans plus de 100 pays du monde.

Paul Moist, président national, et Claude Généreux, secrétaire-trésorier national, seront les hôtes d’une cérémonie qui aura lieu au mur d’honneur du Jour national de deuil, dans l’atrium de l’édifice Stan-Little du SCFP, à Ottawa.

Le Jour de deuil nous rappelle que nous devons nous doter de lois plus sévères et augmenter le nombre d’agents de surveillance pour obliger les employeurs à rendre compte de la santé des travailleurs.

Voici ce que vous pouvez faire :

  • Profitez du 28 avril pour passer le mot et agir en attirant l’attention sur les dangers à votre travail.
  • Participez à une activité dans votre communauté ou à votre lieu de travail le 28 avril.  Voyez la liste ci-dessous pour en savoir plus sur quelques-unes des activités prévues.
  • Collaborez avec vos délégués syndicaux pour mener des inspections de sécurité au travail. Faites en sorte que vous et vos collègues de travail profitiez de la meilleure protection possible.

Ces inspections peuvent permettre de mettre au jour des risques et des dangers qui pourraient entraîner des accidents du travail.

N’oubliez pas : les blessures et les décès au travail ne sont pas vraiment des accidents et, presque toujours, ils sont évitables.