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Des centaines d’étudiants de la Colombie-Britannique se sont rassemblés à l’Assemblée législative provinciale pour protester contre le sous-financement de l’enseignement postsecondaire et la hausse du coût d’un diplôme postsecondaire en C.-B.

Se sont joints aux étudiants des professeurs et des membres du SCFP du Lower Mainland et de l’île de Vancouver, ainsi que des représentants de la collectivité et du monde du travail.

Jerry Oetting, président du SCFP 2081 assistait au rassemblement. Selon lui, les enjeux soulevés par les étudiants touchent toute la population de l’enseignement postsecondaire : « Avec l’absence même d’une indexation du financement au coût de la vie, nos institutions doivent retrancher plus de deux pour cent de leurs dépenses. La dette étudiante a atteint un sommet en Colombie-Britannique. On a sabré l’aide financière aux étudiants. Et les frais des étudiants – droits de scolarité, livres, taux d’intérêt sur les prêts – sont en hausse. »

M. Oetting affirme que la réduction de l’allocation annuelle aux immobilisations à 25 pour cent de son niveau antérieur crée d’autres problèmes budgétaires, puis que les établissements doivent détourner des argents de leur fonds de roulement pour réparer leurs infrastructures tombant en décrépitude.

Mark Hancock, secrétaire-trésorier du SCFP-C.-B., souligne que, pour tout gouvernement, investir dans l’éducation postsecondaire publique devrait aller de soi : « La demande étudiante dépasse largement ce que peuvent offrir nos collèges et universités avec le niveau de financement inadéquat avec lequel ils doivent composer. Il est révoltant de voir que Camosun doit retrancher 245 places étudiantes à l’automne 2011, malgré une hausse des demandes d’inscription. »

La section locale 75 de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants au collège Camosun de Victoria a distribué de l’information ce matin, aux entrées du campus Lansdowne du collège pour ébruiter la manifestation de ce midi parmi les étudiants, le personnel, les professeurs et l’administration.