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Le petit déjeuner annuel organisé par la Fédération du travail de la Colombie-Britannique pour souligner la Journée internationale des femmes (JIF) revêtait un sens particulier cette année. En effet, les femmes du syndicat soulignaient le 100e anniversaire de la JIF. Le SCFP-C.-B. avait une table à la rencontre.

Animée par Irene Lanzinger, secrétaire-trésorière de la Fédération, l’activité a été ouverte par Dawn Black, chef par intérim du NPD-C.-B.  Cette dernière a pris un moment afin de remercier la chef sortante, Carole James, pour sa contribution et souligner le fait qu’elle a été la première femme élue chef du parti en Colombie-Britannique.

Mme Black nous a rappelés qu’il reste encore beaucoup à faire avant d’atteindre l’égalité.  « Malheureusement, ici en Colombie-Britannique, nous sommes revenues en arrière en ce qui a trait au rôle du gouvernement.  Les femmes – et surtout les femmes immigrantes – occupent de manière disproportionnée des emplois payés au salaire minimum et offrant de mauvaises conditions de travail », a précisé Dawn Black.

« Les travailleuses agricoles n’ont toujours pas les mêmes droits que les autres travailleurs en vertu de la Loi sur les normes du travailde la province.  Et en matière de violence familiale, le dossier du gouvernement est tout simplement honteux.  En prenant le pouvoir, les libéraux de la Colombie-Britannique ont éliminé la politique de tolérance zéro à l’égard de la violence familiale et éradiqué le ministère de l’Égalité des femmes, tout en coupant les vivres à des programmes cruciaux.  Aujourd’hui, en Colombie-Britannique, nous constatons les conséquences tragiques de ces erreurs. »

Pour Dawn Black, il est temps de réparer les dommages, ce que croit aussi Shelagh Day. Dans un compte-rendu sur le  bilan du gouvernement Harper, celle-ci a expliqué comment il a éliminé des programmes et dépensé de l’argent sans se soucier des besoins des femmes.

Mme Day nous a incitées à lutter pour une vision différente.  « Les femmes n’ont pas besoin que l’on consacre de l’argent aux baisses d’impôts des entreprises, aux avions de chasse et aux cellules de prison.  Un engagement à l’égard des droits des femmes et de leur sécurité s’inscrit dans une vision entièrement différente. »

Judy Darcy, secrétaire et directrice des affaires du SEH, est venue armée d’accessoires pour présenter un récit divertissant et émouvant de la tournée nationale qu’elle et d’autres militantes avaient entreprise dans les années 1970 pour défendre le libre choix en avortement. La tournée avait pris fin lorsque les femmes s’étaient enchaînées aux fauteuils de la galerie des visiteurs du Parlement canadien – une première au pays. 

Pour en savoir plus, voyez le documentaire de la CBC « The women are coming ».

L’avant-midi a pris fin avec Agasel Lindawan, militante du SCEP, qui a présenté le point de vue d’une jeune syndicaliste.  Elle a rendu hommage au travail de celles qui l’ont précédée et exprimé une vision fraîche, bien accueillie, remplie d’espoir et d’énergie pour l’avenir.