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ST. CATHARINES, Ont. – Les travailleurs des premières lignes de l’Université Brock, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), cherchent à améliorer la qualité de l’éducation pendant que la direction continue à se concentrer sur les compressions et les concessions.  La date butoir pour la grève, ou un lock-out, a été fixée au 14 mars, à minuit et une.

« Notre objectif est d’obtenir une entente équitable qui améliore la qualité de l’éducation à Brock, a déclaré Dan Crow, président de la section locale 4207 du SCFP.  Depuis près d’un an maintenant, la direction n’a rien proposé qui puisse ressembler à des négociations ou à des discussions productives pour consolider la réputation de Brock. L’administration continue plutôt d’insister sur les réductions et les concessions – c’est pour cela que nous sommes devant un lock-out ou une grève. »

L’incapacité de la direction à négocier, en particulier le dernier jour des pourparlers de conciliation, a déclenché le compte à rebours vers le lock-out ou la grève. Avec la médiation qui doit commencer le 8 mars, la section locale 4207 du SCFP espère toujours qu’avec l’aide d’un médiateur nommé par la province, « l’administration de l’université reviendra à la table prête à en arriver à une entente afin que nos membres puissent se consacrer entièrement aux étudiants de Brock », a poursuivi Dan Crow.

« Les travailleurs des premières lignes sont la véritable richesse de Brock – nous sommes ici chaque jour à faire en sorte que les étudiants vivent une expérience d’apprentissage exceptionnelle, a expliqué M. Crow.  Au lieu d’investir dans les travailleurs des premières lignes, la direction ne vise que des compressions budgétaires qui retireront des ressources nécessaires à ceux qui aident à faire fonctionner cette université. »

Le refus de la direction d’investir les ressources voulues dans le milieu de l’enseignement et de l’apprentissage, le manque de personnel, l’augmentation du nombre d’étudiants par classe et la fixation sur les nouveaux édifices et les activités de financement pour les projets d’immobilisation ont affaibli le moral du personnel des premières lignes. Ces travailleurs sentent le manque de respect et le peu d’intérêt de la haute direction à leur égard.

« Il est temps que la direction reconnaisse que de nouveaux édifices ne suffiront pas à assurer une éducation de qualité à Brock, a ajouté Dan Crow.  Il faut des travailleurs des premières lignes qui interagissent avec des étudiants et fournissent des services vitaux sur le campus pour édifier la réputation de qualité que nous souhaitons tous. L’administration doit commencer à investir dans le personnel des premières lignes. »

La section locale 4207 du SCFP représente les aides à l’enseignement, les instructeurs à temps partiel, les assistants de laboratoire, les correcteurs, les coordonnateurs de cours et les coordonnateurs à temps plein en ALS. « Une entente équitable qui améliore la réputation de Brock et accroît la qualité de l’éducation profitera à tout le monde – nous espérons que la direction travaillera avec nous à atteindre ce but et que nous éviterons une grève ou un lock-out qui nuiraient à Brock. »

Pour en savoir plus :

Dan Crow, président de la section locale 4207 du SCFP, 905-931-8007
Lorelei Martin, conseillère syndicale du SCFP, 905-641-3051
James Chai, communications du SCFP, 416-292-3999