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SYDNEY, N.-É. – Le syndicat représentant le personnel de première ligne de la résidence Braemore Home à Sydney affirme que l’un de ses membres a envoyé à la direction de l’établissement une lettre, le 14 septembre, décriant le cas d’un résident enfermé dans sa chambre.

« Je tiens, a déclaré Kathy MacLeod, représentante nationale du SCFP, à ce que le public sache que notre personnel, les travailleurs en résidences de soins (TRS) de cet établissement, n’étaient en rien impliqués dans la décision d’enfermer ce résident, seul, dans sa chambre. En fait, cette situation a été dévoilée au grand jour par un de nos membres. »

Aujourd’hui, les médias rapportent que ledit résident est demeuré enfermé dans une pièce du 12 au 26 septembre.

« D’ailleurs, a poursuivi Mme MacLeod, je souhaite féliciter ce membre du SCFP 3513 qui a eu le courage de s’insurger par écrit contre la manière dont ce résident était traité. Dans cet établissement, notre personnel n’a même pas le droit de changer une ampoule sans permission. C’est dire que les TRS n’auraient pas pu participer à la décision d’isoler ainsi un résident. »

« Cet établissement accueille des clients présentant des problèmes de santé mentale de plus en plus complexes, comme de l’autisme, alors que le personnel ne reçoit presque aucune formation pour s’en occuper. Nous avons partagé par écrit et en détail nos inquiétudes à ce sujet et d’autres à l’employeur, avec copie conforme au conseil d’administration. En ce moment, nous avons 83 griefs en instance avec cet employeur. C’est tout dire. »

« En passant, a-t-elle poursuivi, ce n’est pas un hasard si ce groupe d’employés s’est prononcé fortement en faveur de la grève et sera en position de grève le 31 janvier. La frustration est immense et pourrait bien entraîner des moyens de pression. »

« Je tiens à ce que le public et les familles des résidents sachent que le personnel de première ligne à la Braemore Home consiste un groupe de travailleurs dévoués et attentionnés, dont la réputation ne mérite pas d’être entachée par cet incident. »

  • Lire la mise à jour ci-dessous : l’établissement fait ses excuses.


Pour en savoir plus, veuillez contacter :

Kathy MacLeod, représentante nationale du SCFP, (902) 539-4933     
John McCracken, représentant des communications du SCFP, (902) 455-4180


Mise à jour

L’établissement fait ses excuses

Dans un article de la Presse canadienne, Facility apologizes after report of autistic man’s 15-day confinement, Michael Tutten affirme que, selon le syndicat [le SCFP], un travailleur de la résidence a signalé le cas le 14 septembre au ministère des Services communautaires, ce qui a permis de déterminer que ce dossier constituait un cas de mauvais traitement en établissement en vertu de la Loi sur la protection des personnes recevant des soins.

La Presse canadienne a obtenu, en vertu de la loi d’accès à l’information, un rapport gouvernemental stipulant que l’établissement devra « s’assurer que le résident ait droit au même environnement physique que les autres résidents. » De plus, le ministère des Services communautaires exige que l’homme reçoive un traitement individuel et demande à recevoir le procès-verbal de toute réunion tenue pour discuter de ce traitement.