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SUDBURY (Ontario) – Le syndicat qui représente les travailleurs municipaux de Sudbury demande instamment aux conseillers municipaux de rejeter la proposition de modèle de financement et d’acquisition par le privé d’une usine de traitement des biosolides qui sera présentée lors de la séance du conseil de mercredi. Le syndicat affirme que trop de questions demeurent sans réponse et que le projet comporte trop de risques inconnus pour les contribuables.

« Le modèle privé qui est recommandé mènera à une faible reddition de comptes et à une grande incertitude quant aux coûts futurs, sans compter que la ville demeurera responsable en défaillances ou de problèmes environnementaux advenant que la compagnie ne respecte pas ses obligations. »  C’est l’avertissement qu’a servi le président de la section locale 4705 du SCFP, Fred Posadowski.  C’est lors de sa réunion de demain soir que le conseil se prononcera sur la recommandation de la direction concernant l’adoption d’un modèle d’approvisionnement dit : « Conception, construction, financement, exploitation et entretien » par le privé d’une usine de traitement des boues ou biosolides.

« En plus de la construction, le modèle proposé cèderait au secteur privé le financement et l’exploitation de l’usine pour une période de 20 ans, affirme M. Posadowski.  La ville aura cédé le contrôle, mais sa responsabilité demeurera la même en cas d’échec du projet. Les coûts d’emprunt sont plus élevés pour le secteur privé et à l’échéance de la période de 20 ans, c’est à la ville que reviendra l’entière responsabilité de payer pour les rénovations, l’entretien et les remises à niveau rendues nécessaires par l’imposition de nouvelles normes environnementales. »

Afin de réaliser un profit, l’entreprise privée encouragerait d’autres collectivités dans le Nord à transporter leurs biosolides à Sudbury pour traitement, soulevant des questions environnementales et affectant les autoroutes et collectivités locales.
 
« Il n’y a simplement aucun argument, économique ou autre, qui justifierait un projet privé. À maintes reprises, les projets en PPP (partenariat public-privé) ont offert moins de valeur et moins de reddition de comptes, en ajoutant des coûts et des risques pour les contribuables », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP Ontario.

« On a connu des problèmes à Hamilton, et à Picton, et dans chaque projet du même genre. Les avantages promis ne se réalisent pas, et les résidents doivent payer la note – avec des augmentations d’impôt et des frais d’utilisation, tandis que les grandes entreprises accumulent des profits sur le dos des contribuables », a ajouté M. Hahn.

En juin 2010, le SCFP a présenté au Conseil de Sudbury un mémoire décrivant les problèmes inhérents à la diversification des modes de financement et d’approvisionnement et des partenariats public privé en général et relatant des exemples d’échecs à Hamilton et dans d’autres collectivités.

« C’est à la ville que revient la responsabilité que les eaux usées soient récupérées et traitées or, en bout de ligne, le consortium ou l’entrepreneur privé peut toujours se retirer, mais pas la ville, a jouté M. Posadowski. Une installation publique pleinement tenue de rendre des comptes et exploitée exclusivement par la ville, qui pourrait devenir un projet écologique, amenant des emplois écologique à Sudbury, serait dans le meilleur intérêt des contribuables ».
  

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec :

Kristy Davidson, Conseillère syndicale du SCFP : 705-674-7557, 416-833-1798 (cell.)
Fred Posadowski, président de la section locale 4705 : 705-560-4705
Robert Lamoureux, Service des communications du SCFP : 416-292-3999
Kevin Wilson, Service des communications pour Fred Hahn, SCFP-Ontario : 416-821-6641 (cell.)