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Les militants birmans sont en train de créer un dynamique mouvement dans le cadre de leur lutte pour la justice. Bravant les risques, la déportation et les arrestations, ils documentent ensemble les violations des droits de la personne, comme le travail forcé et la destruction des communautés à l’intérieur de la Birmanie. Ils s’efforcent également d’habiliter et d’appuyer les réfugiés et les travailleurs migrants en Thaïlande. Un objectif stratégique regroupant un large éventail d’organisations autour d’une vision commune est crucial pour l’avancement de la cause.

Marian White, militante de la section locale 2440, et Rhonda Spence, agente internationale du SCFP, ont rencontré cette semaine des femmes, des jeunes et des militants des droits de la personne et de l’environnement en Birmanie. Tous partagent une vision commune et une détermination à bâtir un pays démocratique, juste et pacifique.

Le Syndicat des femmes birmanes est une organisation multi-ethnique, dirigée avec fermeté par la secrétaire générale Tin Tin Nyo. Ces militantes veulent faire participer les femmes à l’action politique. Elles sont déterminées à faire en sorte que les femmes acquièrent les compétences et le pouvoir voulus pour jouer un rôle égal en politique.

Les organisateurs des jeunes de Birmanie ont aussi beaucoup de défis à relever, mais leur enthousiasme et leur engagement sont extraordinaires. L’accès limité à l’éducation et à de bons emplois les oblige à être très créatifs et débrouillards pour édifier leur mouvement et acquérir de nouvelles habiletés.

Les jeunes organisateurs birmans veulent surtout faire du réseautage avec d’autres organisations internationales de jeunes et sont particulièrement intéressés à créer des liens avec les jeunes membres du SCFP.

L’organisation de défense de l’environnement Shwe Gas Movement a fait beaucoup de recherche et de lobbying sur un projet de pipeline qui traversera la Birmanie jusqu’en Chine. Le projet entraînera le déplacement de milliers de personnes et aura des effets sur l’environnement, sans donner aucun avantage aux collectivités locales. On craint d’autres violations des droits de la personne, notamment le recours au travail forcé.

Le niveau d’exploitation et de cruauté dont font preuve les militaires birmans à l’égard de leurs citoyens est difficile à imaginer. Les représentantes du SCFP ont été particulièrement touchées par leur rencontre avec d’anciens prisonniers politiques qui ont pris la défense de plus de 2 000 prisonniers et de leurs familles. Ces anciens prisonniers s’efforcent de fournir aux familles et aux prisonniers les nécessités de base et des médicaments. Les prisons sont souvent situées dans des régions éloignées et les membres de la famille doivent parfois voyager pendant des jours pour rendre visite à leurs parents. Sans l’appui d’organisations comme la Assistance Association for Political Prisoners Burma, leurs chances de survie seraient bien minces.

Grâce au Fonds Justice mondiale du SCFP, les membres du syndicat appuient le travail vital accompli par les militants birmans et nous avons l’intention de continuer à édifier notre partenariat, à accroître notre travail de défense et à sensibiliser les membres du SCFP et la population canadienne.

  • Pour en savoir plus et télécharger le formulaire de contribution au Fonds Justice mondiale du SCFP
  • Lisez l’article Travailler en faveur du changement en Birmanie (18 janvier 2010)