WINDSOR, ON– La section locale 1393 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) tenait un vote de grève hier, en réplique à la lenteur des négociations avec l’Université de Windsor et aux demandes de concession de celle-ci. Cette section compte plus de 230 techniciens et personnes de métier. L’assistance à la réunion a été bonne. Le vote de grève a été appuyé à 83 pour cent, ce qui donne un solide mandat de grève au comité de négociation.
« L’administration universitaire dépense deux à trois fois plus d’argent à l’heure en employant des sous-traitants externes, explique Aldo DiCarlo, président du SCFP 1393, au lieu de créer plus d’emplois à plein temps. Ces emplois sont nécessaires pour desservir une population étudiante toujours plus nombreuse sur un campus en croissance. Nous avons, sur le campus, tout le personnel qualifié et l’expérience requise. Pourtant, la direction continue de gaspiller l’argent des étudiants et des contribuables en recourant à l’externe au lieu d’utiliser ses employés. »
« L’administration refuse de comprendre ses obligations découlant de la dernière convention collective, poursuit-il, et il en coûte à l’université des millions de dollars pour combattre plus de 200 griefs, alors qu’elle pourrait s’asseoir avec nous pour trouver des solutions. Parallèlement, l’Université continue de hausser les droits de scolarité et de réduire les services aux étudiants et employés. »
« Nous pressons étudiants, parents, professeurs et résidents de contacter les administrateurs de l’Université pour exiger qu’ils cessent leurs attaques contre le personnel et qu’ils reviennent à la table de négociation avec un règlement équitable qui permettrait d’éviter une perturbation qui entachera sa réputation », conclut-il.
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