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Des citoyens en colère ont bravé une tempête glaciale à Saskatoon le 10 décembre, Journée internationale des droits de l’homme, pour prendre la défense d’Abousfian Abdelrazik. En 2003, à la demande du SCRS, M. Abdelrazik avait été arrêté au Soudan où il a été battu et torturé. Enfin libéré et lavé de tout soupçon, ses nombreuses tentatives pour revenir chez lui à Montréal ont été bloquées par des fonctionnaires canadiens.

« Le traitement réservé à M. Abdelrazik par le gouvernement fédéral est inexcusable », a déclaré Tracy Marchant, qui prenait la parole à la manifestation et qui en a profité pour blâmer le gouvernement Harper pour avoir violé les droits fondamentaux d’Abousfian.

Le gouvernement Harper maintient les sanctions 1267 de l’ONU contre M. Abdelrazik, même si ce dernier n’a été accusé d’aucun crime. « Tant le SCRS que la GRC ont publiquement déclaré n’avoir aucune preuve contre lui », a souligné Simon Lewis, qui prenait aussi la parole au rassemblement.

Les sanctions 1267 – qui empêchent M. Abdelrazik de travailler et de détenir un compte bancaire – sont d’une durée indéterminée. Les personnes inscrites sur la liste 1267 n’ont pas le droit d’être entendues – ce qui constitue une violation flagrante de la Charte canadienne et du droit international.
Des pays comme la Grande-Bretagne refusent d’imposer ces sanctions à leurs ressortissants inscrits sur la liste 1267 parce qu’ils les jugent inconstitutionnelles.

Les participants à la manifestation d’aujourd’hui, qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Tout ce que je veux pour Noël, c’est la démocratie », ont signé une lettre ouverte adressée à quatre députés conservateurs de Saskatoon pour leur demander d’agir.

« Au nom de la justice, levez les sanctions imposées à M. Abdelrazik afin qu’il puisse enfin jouir des mêmes droits que tous les autres citoyens canadiens », a plaidé Simon Lewis devant la foule.

  • Pour en savoir plus sur Abousfian Abdelrazik, consultez le site Web de la People’s Commison (Commission populaire)