Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a proposé des amendements à sa loi du travail (Labour Act) qui privent les ambulanciers paramédicaux du droit de grève. Ce geste est inattendu et sans précédent.
« Nous étions assis à la table de négociation lorsque nous avons eu vent que des amendements étaient présentés en chambre pour inclure les ambulanciers paramédicaux et répartiteurs d’appels d’urgence à la liste des fournisseurs de services essentiels », a déclaré Bill McKinnon, coordonnateur du SCFP pour les ambulanciers de l’île.
« Ce geste nous enlève notre droit à négocier librement une convention collective et modifie le tableau à la table de négociation, huit jours après le début de ces négociations. Un arbitrage exécutoire remplacera notre droit de grève. »
Le syndicat critique aussi le manque de respect du gouvernement envers les ambulanciers paramédicaux : « Cette décision a été prise sans aucune consultation », a conclu M. McKinnon.
La convention collective du SCFP 3324 est échue depuis septembre 2009.