Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.


Un rapport intitulé « Un éléphant blanc au pays du vin » aborde la privatisation du centre d’activités de South Okanagan et les répercussions de ce PPP sur la communauté.

La salle était bondée à la conférence de presse tenue le 28 novembre à Penticton, en Colombie-Britannique.  Robin Roff, coordonnateur de la lutte à la privatisation du SCFP, lançait le rapport A White Elephant in Wine Country (Un éléphant blanc au pays du vin). Le rapport porte sur la privatisation du Centre d’activités de South Okanagan (SOEC) et les répercussions qu’aura ce partenariat public-privé (PPP) sur la communauté.
 
« Les faits montrent que les résidents de Penticton paient le prix fort pour ce partenariat public-privé de 20 ans décidé par la Ville », a affirmé M. Roff.

Le rapport examine l’entente, les coûts et le financement, ainsi que les problèmes et les promesses brisées quatre ans plus tard.

Le professeur John Loxley de l’Université du Manitoba s’est joint à Robin Roff à la conférence de presse. M. Loxley était à Penticton dans le cadre d’une tournée de promotion de son dernier livre, Public Service/Private Profits(Services publics, profits privés), qui porte sur l’évolution des PPP et sur un nombre considérable d’études de cas partout au Canada.

« J’étudie les PPP depuis 1990, a raconté M. Loxley à l’assistance. Et je sais qu’il faut faire preuve d’une très, très grande prudence à leur égard. » Le professeur Loxley croit que la meilleure façon pour les municipalités de se protéger est tout simplement de ne pas conclure de partenariats public-privé.

Les personnes présentes ont pu poser des questions, dont beaucoup portaient sur ce qui peut être fait à Penticton au sujet du SOEC.