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Le ministère des Services sociaux compte fermer le centre des droits sociaux (Welfare Rights Centre) de Regina, un organisme qui défend et soutient les personnes à faible revenu depuis plus de 35 ans.

« Cette décision fera mal aux personnes les plus vulnérables de notre communauté, celles qui requièrent le plus de services », affirme Guy Marsden, représentant du personnel du SCFP.

Ce centre aide les Réginois touchant de l’aide sociale à trouver un logement abordable, gérer leurs finances et affronter divers problèmes de soutien familial.

Les travailleurs syndiqués du centre, membres du SCFP 4973, ont appris hier que le ministère des Services sociaux avait avisé l’organisme plus tôt en novembre qu’il cesserait de financer le centre dans 90 jours, sans préciser les raisons de cette décision.

Cette tuile est la dernière à s’abattre sur le personnel du centre, qui s’est joint au SCFP il y a moins d’un an et a subi des mois de menaces et d’intimidations de la part d’un employeur déterminé à « casser le syndicat » à tout prix.

« Nous souhaitons que le gouvernement tienne notre conseil d’administration responsable de la prestation des services, soutient Pam Bélanger, présidente du SCFP 4973, mais abolir l’organisme pénalisera les gens que nous aidons avec tant d’ardeur. »

« C’est injuste pour notre clientèle et notre personnel qui dessert la communauté depuis plusieurs années, ajoute Lea Bage, membre du personnel et secrétaire-trésorière de la section locale. Nos clients et nos quartiers principaux requièrent nos services. Et nous avons besoin de ces emplois. »

L’arrivée d’une nouvelle direction générale soutenue par un conseil d’administration bénévole et inexpérimenté a instauré un climat de travail corrosif. En août, on a congédié Bélanger et Bage, toutes deux membres du comité exécutif syndical. Elles totalisaient 17 ans d’expérience auprès de la clientèle du centre.

Leur audience pour congédiement injustifié devant le conseil des relations de travail s’est conclue le 4 novembre. On attend la décision du conseil.

Le SCFP demande au ministère de revoir sa décision : « On ne ferme pas le parlement à cause d’un mauvais député; ainsi, on ne devrait pas fermer le Welfare Rights Centre à cause d’une mauvaise direction », soutient M. Marsden.

 
Pour en savoir plus, contactez :

Guy Marsden
Représentant du personnel du SCFP
Tél :306-525-5874
Cél. : 306-526-6006