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Les menaces qui pèsent sur les services publics partout au Canada ont été le point de mire de la deuxième réunion annuelle du Comité national de coordination sur la sous-traitance et la privatisation, tenue du 4 au 6 novembre, à Ottawa.

Malgré les différents exemples cités, le message était clair – nos précieux services publics risquent de tomber entre les mains d’entreprises privées. Qu’il s’agisse de soins de santé, d’eau, d’égouts ou de garderies, de nombreux services sont menacés.

« Ce sont les collectivités et non les entreprises privées qui doivent contrôler les services publics, a affirmé Cindy McQueen, de la section locale 389 du SCFP de North Vancouver et coprésidente du Comité.  Les installations et les services communautaires essentiels doivent rester publics si l’on veut fournir à la population des services de grande qualité, à coût abordable et contrôlés localement. »

Les membres du Comité ont fait un bilan minutieux des élections municipales tenues dernièrement dans quatre provinces. Ils ont promis de redoubler d’efforts pour collaborer avec les nouveaux conseils afin de protéger les services publics. Dans trop de villes, les services publics – et les gens qui les fournissent – font l’objet d’attaques.

« Le Comité travaillera avec des organisations communautaires à bien faire comprendre à nos membres et aux conseillers municipaux que les Canadiens tiennent à leurs services publics, a pour sa part déclaré Mark Ferguson, de la section locale 416 à Toronto, et coprésident du Comité.  Nous voulons que la communauté sache que nos membres sont fiers du travail qu’ils font et des services qu’ils fournissent.  Nous continuerons à tout faire pour que ces services restent dans le secteur public, pour le bien public. »

Le Comité a élaboré des stratégies pour protéger les services et a étudié de près des exemples de communautés qui collaborent entre elles.  Notamment, dans le District régional de la capitale de Victoria, des membres du SCFP, de groupes environnementaux et d’organisations communautaires ont collaboré avec des conseillers municipaux pour empêcher la création d’un partenariat public-privé pour le traitement des eaux usées.

Les membres du Comité veulent aussi sonner l’alarme dans leurs collectivités au sujet des effets possibles de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Cet accord donnera à des entreprises étrangères un accès illimité aux marchés publics des municipalités, des organisations municipales et des conseils scolaires, ainsi qu’aux services universitaires, de santé et sociaux publiquement financés, en plus d’affaiblir la démocratie locale et les services publics.

Le Comité a aussi discuté des moyens à prendre pour intéresser les membres du SCFP aux enjeux entourant la privatisation, du lancement d’un sondage sur le rapatriement à l’interne et de l’impact du nouveau Règlement sur les effluents des systèmes d’assainissement des eaux usées.

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