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Au Colloque sur la santé-sécurité au travail du SCFP-C.-B. tenu à Vancouver du 14 au 16 octobre, les participants se sont concentrés sur le thème « Milieux de travail respectueux : notre rôle en santé-sécurité ».

Mike Jackson, président du comité SST, a présenté les panélistes et accueilli les participants lors de la plénière inaugurale. À cette même occasion, Rose Point, aînée autochtone de la nation musqueam, a partagé une bénédiction. Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B. avait un message pour les participants : bien que nous ayons fait des gains en santé-sécurité au travail, nous avons besoin d’un code d’usages pour faire en sorte que tous les travailleurs aient le droit de revenir à la maison sains et saufs après une journée de travail.

« À travers la loi, nous avons obtenu les comités paritaires de santé-sécurité au travail, a-t-il rappelé. Mais ce n’est que le tout début. Nous pouvons faire une différence. Vous constatez quelque chose de dangereux? Informez-en votre employeur. Qui sait, ça pourrait sauver une vie. »

La présentation de 90 minutes de la conférencière Barbara Coloroso, grande spécialiste de l’intimidation, a captivé l’auditoire. Dans celle-ci, intitulée « L’intimidateur, l’intimidé et le témoin », elle a expliqué en quoi l’intimidation, soit l’expression d’un mépris total envers un autre être humain, déshumanise sa cible.

Elle a parlé de l’importance de protéger la cible et le témoin, et d’agir face à l’intimidation. « Il faut tenir les gens responsables, a-t-elle affirmé. Il faut mettre en place les 3 P (politique, procédure, programmes) pour stopper la haine et générer un climat d’inclusion. »

Après la plénière d’ouverture, les participants ont pu socialiser et réseauter pendant une réception que commanditait le SCFP-C.-B. Mme Coloroso y a autographié ses livres en vente sur place. Pour en savoir plus sur elle, consultez le site Kids Are Worth It.

La journée suivante s’ouvrait sur une table ronde animée par Vanessa Wolff, représentante nationale en SST. L’avocat du travail Leo McGrady s’est lancé le premier en mentionnant les facettes criminelles de l’intimidation, plus particulièrement les six formes dont tient compte le Code criminel : harcèlement criminel, profération de menaces, agression, agression armée ou entraînant des blessures, incitation publique à la haine et intimidation proprement dit.

La présentation de Connie Kilfoil, représentante nationale du SCFP en équité, s’intitulait « C’est quoi, l’intimidation et le harcèlement? » Elle a proposé un exercice qui a mené les participants à travers « le spectre du harcèlement », un graphique illustrant dix formes d’intimidation et de harcèlement au travail, avec inconduite et mesures disciplinaires croissantes.

David Clarabut, un dirigeant de la Compensation Employees Union (CEU) et agent de sécurité chez WCB, a présenté « L’Intimidation vue par le prisme de la compensation ». Il a expliqué que parfois, on oublie de se pencher sur la troisieme partie des règles de SST, celle qui porte sur les droits et devoirs de l’employeur, du supérieur et du travailleur. L’employeur doit mettre en place une politique et des programmes de santé-sécurité au travail.

Jory Faibish, médiateur accrédité (MDABC) et professeur au Justice Institute of BC (Centre pour la résolution des conflits et Centre sur le leadership), a conclu la discussion en mettant en parallèle intimidation et conflit. Pour le reste du colloque, les participants choisissaient deux des six ateliers offerts. Ces ateliers de quatre heures portaient sur : le harcèlement et la compensation, la violence au travail, la reconnaissance des maladies mentales au travail, la reprise de nos comités paritaires, les maladies professionnelles et enfin l’ergonomie.