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La section locale 2424 du SCFP obtient un mandat de grève à l’Université Carleton et demande à l’administration une entente équitable.

Aujourd’hui, les travailleurs de l’Université Carleton ont accordé, dans une proportion de 83 pour cent, un mandat de grève à leurs représentants syndicaux afin d’obtenir une convention collective équitable. Ces quelque 800 professionnels, techniciens et employés de bureau que représente le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) sont sans contrat de travail depuis le 30 juin.

« Nous connaissons la stratégie de cet employeur, affirme Susan Arab, représentante nationale du SCFP : attendre un mandat de grève fort avant de négocier sérieusement. Ce mandat de grève envoie un message clair : nous voulons voir les négociations avancer. »

En 2007, la s.l. 2424 avait fait la grève pendant deux semaines pour obtenir une convention collective.

« Les progrès à la table de négociation sont frustrants, soutient Wiz Long. Nous avons rencontré l’employeur une douzaine de fois, nous avons un conciliateur du ministère du Travail à cette table, et pourtant rien n’avance. L’Université semble n’avoir rien retenu de la dernière ronde de négociations. Depuis 30 ans, elle attend toujours la dernière minute avant de négocier sérieusement. »

Les points toujours en litige concernent le régime de retraite et la sécurité d’emploi. Le syndicat exige l’assurance que le régime ne se fera pas gruger à l’avenir. Elle demande aussi qu’on protège les emplois contre l’impact négatif éventuel, si l’Université décidait de sous-traiter les services et cours aux étudiants internationaux.