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Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) salue la décision du gouvernement du Québec de rejeter le recours au ticket modérateur concernant les soins de santé.

Le président national du syndicat, Paul Moist, s’est dit très heureux du travail du SCFP-Québec et de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) qui ont contribué à l’organisation de l’opposition publique à ce projet, ce qui a contribué à faire reculer le gouvernement Charest.

« Forcer les gens à payer de leur poche pour l’accès à des soins de santé crée une barrière pour les membres les plus désavantagés de notre société, dit Paul Moist. Pire encore, des frais à l’utilisation présentent une menace aux principes de notre système de santé public. »

Au même moment, la FTQ va maintenir la pression pour que le gouvernement du Québec oublie l’idée de la « contribution santé » régressive de 200 $ par adulte prévue dans son dernier budget.

« Clairement, le travail pour défendre notre système public de santé n’est pas terminé », dit Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, lui-même issu du milieu de la santé au Québec.

« Selon les plans du gouvernement Charest, à terme, chaque citoyen du Québec devra payer 200 $ pour un impôt spécial sur la santé. Le citoyen qui gagne 30 000 $ va payer le même montant que celui qui fait 120 000 $. Il n’y a aucune progressivité dans cette approche. C’est contraire à notre contrat social », dit Généreux.