Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.


Le 23 septembre 2010, le SCFP s’est joint aux milliers de personnes de tout le Canada qui ont convergé vers la Colline du Parlement pour réclamer publiquement des mesures visant à améliorer l’accès à l’éducation chez les étudiants des Premières nations.

Des milliers de personnes de tout le Canada ont envahi la Colline du Parlement le 22 septembre 2010 pour réclamer publiquement un accès équitable à l’éducation pour les Premières nations.

La collectivité autochtone de Kitigan Zibi Annishinibeg et l’Assemblée des Premières nations ont désignéla semaine du 19 au 24 septembre Semaine nationale de sensibilisation pour l’éducation des Premières nations, et un rassemblement sur la Colline du Parlement pour attirer l’attention sur un territoire algonquin non cédé s’inscrivait dans le cadre de ces activités.

La semaine s’est amorcée le 19 septembre par une marche de membres de la collectivité Kitigan Zibi Annishinibeg, partis du Québec en direction de l’île Victoria à Ottawa, et s’est terminée sur la Colline du Parlement le 23 septembre – un trajet de 135 km.

Suivant un engagement tacite de longue date entre les deux organisations, l’Assemblée des Premières nations a invité le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) à venir prononcer quelques mots à ce rassemblement. Le SCFP, qui avait également commandité l’événement, était accompagné de membres de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants et de l’Alliance de la fonction publique du Canada.

 « La foule dégageait une énergie formidable, a souligné Don Moran, coordonnateur des dossiers autochtones pour le SCFP. Voilà un bel exemple de solidarité et d’union en faveur d’une cause! »

Des gens de tous âges, des enfants aux aînés, participaient à la manifestation, avec des pancartes où on pouvait lire : « L’éducation, un droit issu des traités », « Aidez à éliminer l’écart en emploi », « Le système actuel est sous-financé, dévalorisé et inéquitable » et « Nous avons droit à l’éducation ».

La foule a vivement applaudi les élus de tous les partis et les chefs de tout le Canada, qui ont souligné l’importance d’une éducation de qualité.

Le chef des Premières nations (APN), Shawn A-in-chut Atleo, présent à l’événement, a rappelé la nécessité pour tous les membres des Premières nations de s’unir autour de la « poursuite » de l’éducation et de revendiquer l’accès à un système d’éducation axé sur des programmes et des services qui tiennent compte de la langue, des valeurs, des traditions et des savoirs des Premières nations.

 « Le SCFP doit persister à exiger des mesures pour contrer les injustices et les inéquités dans l’éducation chez les Premières nations et à réclamer la garantie que les jeunes Autochtones du Canada puissent s’instruire », a souhaité Brian Barron, vice-président de la diversité au SCFP, devant les nombreux drapeaux du SCFP qui s’agitaient en arrière-plan. « Nous devons faire savoir sans équivoque qu’il est temps d’investir dans notre avenir. C’est le Canada qui en dépend. »

Après la manifestation, le plus grand pow-wow jamais vu sur la Colline du Parlement s’est poursuivi avec des percussions et des chants assez forts pour que le gouvernement, en pleine session parlementaire, les entende.

  • Voir l’album photo.
  • Lisez le communiqué de presse de l’APN : Rassemblement des Premières nations sur la Colline du Parlement en faveur de l’équité et de meilleures perspectives d’avenir pour les enfants et adolescents autochtones (en anglias).