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Lettre de Paul Moist : Biffons quelques lignes de plus à l’ALENA

Le 30 août dernier, le quotidien The Globe and Mail a publié un éditorial intitulé « Avoiding getting stuck with the bill ». Malheureusement, ce texte a manqué sa cible dans le débat entourant l’ALENA.

« Dans le contexte de l’entente de règlement intervenue avec AbitibiBowater, l’éditorial soulève la question à savoir si le gouvernement fédéral devrait intenter des poursuites contre les provinces qui contreviennent à l’ALENA. Cependant, la vraie question est celle-ci : Des sociétés privées devraient-elles avoir le droit de poursuivre le gouvernement fédéral pour perte potentielle de profits? » a demandé Paul Moist.

« La cause du problème est l’ALENA lui-même. Sans entrer dans les détails du cas d’AbitibiBowater, il y a une plus grande leçon à tirer ici. Ces accords de
« libre-échange » sont essentiellement des chartes des droits pour les sociétés et accordent des pouvoirs exagérés à des intérêts privés.

« Les Canadiens ont déjà eu à renflouer plus d’une industrie par temps de crise. Cependant, les Canadiens devraient-ils aussi être forcés de payer lorsqu’on refuse de se plier aux quatre volontés de ces sociétés? De toute évidence, de tels cas seront de plus en plus fréquents à moins que certaines dispositions de l’ALENA ne soient revues. Nous craignons aussi que des clauses similaires soient intégrées dans de nouveaux accords commerciaux avec d’autres entités, comme celui que le gouvernement Harper négocie actuellement en douce avec l’Union européenne. »

« La question à déterminer quel palier de gouvernement devrait payer est importante, mais elle demeure néanmoins secondaire, puisqu’au bout du compte, la facture est refilée au contribuable. »

« L’éditorial affirme que les contribuables canadiens ont besoin d’une certaine assurance concrète qu’ils n’auront plus à payer une telle note. En effet, ils ont besoin de cette assurance. Biffons quelques lignes de plus à l’ALENA. »

Le SCFP accuse le gouvernement de la Saskatchewan de « botoxer » le coût des chirurgies

Contrairement à ce qu’affirme le ministre de la Santé de la Saskatchewan, sous-traiter des chirurgies à des cliniques privées de Regina n’est pas économique et pourrait nuire à la capacité du réseau public de prodiguer des soins rapidement.

Cette semaine, le ministre McMorris annonçait que son gouvernement verse environ 1 500 $ par opération du genou au Omni Surgery Centre, soutenant que cela est plus économique que le coût de cette même procédure à l’hôpital, qu’il évalue à 1 700 $.

Selon les grilles tarifaires interprovinciales, la Saskatchewan paie moins de 1 000 $ pour une chirurgie en clinique externe lorsque celle-ci s’effectue dans un établissement public d’une autre province. Selon les tarifs affichés sur le site Web du ministère ontarien de la Santé, le coût public d’une chirurgie d’un jour est de 997 $.

Le Conseil de la santé du SCFP a porté ce dossier en arbitrage pour non-respect de la convention collective. Selon l’article 6.02 de la convention, l’employeur peut sous-traiter des services uniquement si cela entraîne « des économies importantes » tout en « maintenant la qualité des services de santé. »

Le syndicat rappelle aux automobilistes que les amendes doublent en zone scolaire

Les élèves du primaire à travers la Nouvelle-Écosse font leur rentrée. Le syndicat représentant les brigadiers des deux plus grandes villes de la province en profite pour rappeler aux automobilistes de ralentir dans les zones scolaires.

« Les amendes pour excès de vitesse doublent en zone scolaire. Nous demandons aux automobilistes de ralentir et d’être attentif. Ça implique aussi de ne pas parler au téléphone en conduisant, ce qui est illégal de toute manière », a déclaré Danny Cavanagh, président du SCFP-Nouvelle-Écosse.

M. Cavanagh ajoute qu’il a apprécié que le ministre des Transports Bill Estabrooks ait fait la promotion de cet enjeu récemment : « Nous croyons en la nécessité d’une campagne de sensibilisation pour régler le problème. Nos membres qui travaillent dans l’HRM et la CBRM qualifient ce problème de chronique et de dangereux. »

Le SCFP encourage aussi les municipalités à profiter des panneaux de signalisation gratuits du ministre Estabrooks. Ceux-ci rappellent aux automobilistes que les amendes doublent en zone scolaire.

Le SCFP prie la ville de Pictou de conserver le caractère public du Ship Hector

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) demande à la ville de Pictou de ne pas privatiser le Ship Hector et ses infrastructures.

Kim Cail, représentante nationale du SCFP, a déclaré : « Le processus de transfert de ces actifs à un organisme sans but lucratif subit un retard en raison d’une étude d’impact environnemental. Le conseil municipal en profite pour reconsidérer sa décision de se dissocier de cet emblème néo-écossais. D’autant plus que Pictou pourrait perdre de bons emplois si la vente du Ship Hector et de l’Heritage Quay à des intérêts privés pour la somme symbolique de neuf dollars se réalise. Et n’oublions pas que l’Hector appartient en fait aux résidents de Pictou et aux Néo-Écossais. Nous y avons investi des centaines de milliers de dollars publics depuis l’ouverture de l’Hector Heritage Quay. »

Portrait d’action politique : Dianne Wyntjes au conseil municipal de Red Deer

Dianne Wyntjes, directrice régionale du SCFP, se présente au conseil municipal de Red Deer en Alberta. En 30 ans passés à travailler avec le SCFP, Dianne Wyntjes a acquis une expertise précieuse dans tout ce qui concerne les politiques publiques. Elle souhaite maintenant redonner à sa collectivité et partager son point de vue, particulièrement sur l’importance de préserver les services publics de Red Deer.

Mme Wyntjes croit en l’utilisation efficace des taxes, le maintien d’une communauté saine, la réduction du crime et la mise à niveau des infrastructures de services comme l’eau potable et les réseaux publics d’eau. Elle souligne qu’il faut se responsabiliser face à notre environnement et s’axer sur les réseaux de transport (transport en commun, pistes cyclables et allées piétonnières), ainsi que sur l’offre d’une ville ou la vie est abordable, avec une communauté d’affaire prospère et de bonnes possibilités d’emplois.

Pour en savoir plus, visitez le site web Dianne for Red Deer (en anglais) : www.dianneforreddeer.ca.

Message de Paul Moist, président national du SCFP, pour la fête du Travail

« Pour nous, la fête du Travail c’est la célébration de l’importante contribution des travailleuses et travailleurs au développement du Canada. Par notre travail, nous offrons des services essentiels sur lesquels comptent les Canadiens et, au fil des ans, nous avons permis d’améliorer le niveau de vie des gens, nous avons favorisé l’égalité et nous avons contribué à édifier des collectivités dynamiques », a déclaré Paul Moist.
 
« Personnellement, je réfléchirai aux moyens à prendre pour améliorer les revenus de retraite de tous les Canadiens, notamment en luttant pour obtenir une hausse du Régime de pensions du Canada.  Je me préoccuperai aussi des difficultés que devront surmonter les travailleuses et travailleurs de première ligne du secteur public que les entreprises privées et les gouvernements tentent de blâmer pour le ralentissement économique mondial. »
 
« Je célébrerai cette fête du Travail avec des travailleuses et travailleurs au pique-nique du Conseil du travail d’Ottawa et du district.  Je serai heureux de partager hot-dogs et maïs avec d’autres membres du syndicat et j’espère que tous les membres du SCFP pourront souligner l’événement avec leur famille, leurs amis et leurs collègues. »


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