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Le SCFP ratifie une entente avec Sodexo Canada

Le personnel d’entretien de l’Université Acadia en Nouvelle-Écosse a conclu une nouvelle convention collective avec Sodexo Canada.  Les travailleurs, représentés par la section locale 4198 du SCFP, ont ratifié l’entente le 5 août 2010.

La convention collective d’une durée de trois ans concède des augmentations de salaire horaire de 0,40 $ la première année, de 0,75 $ l’heure la deuxième année et de 1 $ la troisième année à l’ensemble des travailleurs.  Elle prévoit aussi une augmentation de salaire de 0,50 $ l’heure pour les contremaîtres et, dès la deuxième année, une augmentation de 0,25 $ l’heure pour les travailleurs de services publics.  L’entente prévoit aussi de nouvelles primes de rappel ainsi que des bonifications des congés annuels, des congés de deuil et de la banque de congés de maladie.

D’expliquer Naomi Stewart, conseillère syndicale « Ce fut une ronde de négociation très productive.  Les deux parties étaient très déterminées à s’entendre.  Un réel sentiment de collaboration régnait à la table, ce qui a permis de conclure une entente avantageuse pour toutes les parties en cause. »


Les membres du SCFP demandent le retour de la Ville de Quesnel à la table des négociations

Les membres de la section locale 1050 du SCFP ont refusé massivement l’offre finale de la Ville de Quesnel.  Le Conseil des relations de travail de la C.-B. annonçait le résultat du vote le 12 août dernier.  La section locale 1050 du SCFP représente 114 travailleurs municipaux de Quesnel qui s’occupent de l’enlèvement des ordures, des services d’aqueduc et d’égout, des services à l’aréna, de l’entretien des terrains municipaux et du bureau de district.  Les pourparlers sont interrompus depuis le 26 mai.  Les travailleurs sont sans contrat depuis juin.

« Les travailleurs municipaux ont refusé l’offre initiale, a expliqué Curtis Galbraith, président intérimaire de la section locale 1050 du SCFP; puis, au lieu de poursuivre les négociations pour régler les questions épineuses, la Ville a forcé la tenue d’un vote sur ce même contrat. »

L’offre finale de la Ville prévoyait zéro augmentation la première année, un pour cent la deuxième et deux pour cent la troisième.

L’équipe de négociation qui représente les travailleurs municipaux demande à la ville de travailler à une entente adéquate et équitable pour les travailleurs de Quesnel.  Après que le conseil municipal ait approuvé un lock-out, la Ville avait fait appel à la Commission des relations du travail de la C.-B.


L’éducation privée à but lucratif gagne du terrain au Canada

Des membres du SCFP dans des universités partout au Canada mettent en doute le bien-fondé de la décision de l’administration de leur établissement de conclure des ententes avec Navitas, autorisant cette dernière à offrir des programmes privés à but lucratif sur leur campus.

Navitas, une multinationale australienne, se décrit comme un chef de file du développement de services éducatifs et de solutions d’apprentissage.  Elle offre des cours d’anglais, des cours de niveau secondaire, des cours de préparation à l’université et des programmes de niveau universitaire dans huit pays. 

Navitas réussit à maintenir ses coûts d’exploitation bas en menant ses activités dans des universités canadiennes et en embauchant du personnel occasionnel pour enseigner ses programmes.

En avril 2010, le contrat liant la SFU et Navitas a été soumis à un examen externe pour établir dans quelle mesure « les compétences et les conditions de travail des formateurs d’IFC sont comparables à celles des chargés de cours de la SFU ».  À cet égard, l’étude a souligné « l’absence d’une disposition de représentation collective par une association ou un syndicat. »

Au Manitoba, une fonctionnaire provinciale a quitté son emploi pour le Conseil de l’enseignement postsecondaire et a été embauchée par Navitas pour diriger une école privée sur le campus de l’U du M, en vertu d’une entente confidentielle.  Comme dévoilé dans un article du Winnipeg Free Press, l’entente confidentielle entre les administrateurs de l’U du M et Navitas a essuyé des critiques du corps professoral, des étudiants ainsi que des membres du conseil des gouverneurs et du sénat de l’université.  Ils s’indignent que l’administration universitaire ait négocié l’entente sans en informer la communauté du campus.

Navitas a pris des arrangements similaires avec l’Université McMaster, l’Université de Windsor et l’Université Dalhousie.  Elle tente aussi de conclure une entente avec l’Université Carleton.  Il est à prévoir que les pressions s’intensifient à mesure que Navitas sollicite agressivement de nouveaux marchés vu l’apparent déclin de sa base australienne.


Le SCFP-Saskatchewan prépare un atelier spécial pour les membres

Le SCFP-Saskatchewan organise, à l’intention de tous les militants de la province, un atelier d’une durée de 2 jours qui aura lieu les 30 et 31 août.  L’objectif de cet atelier est de mettre au point un plan d’action pour l’année 2011, une année électorale.

L’atelier sera, pour les dirigeants et les militants, l’occasion de discuter de certains changements en cours et de mettre au point des réponses appropriées.  Au sommet de la liste des enjeux à aborder figure la  Public Services Essential Agreement Act (Loi 5) (la Loi sur les services essentiels dans le secteur public) et la loi modifiant la Trade Union Act (Loi 6) (la Loi sur les syndicats).  Ces deux lois ont été adoptées moins de 6 mois après l’arrivée au pouvoir du gouvernement Wall et elles ont de sérieuses conséquences sur la capacité du SCFP de syndiquer et de négocier de façon efficiente.

Les membres sont aussi très préoccupés par les compressions récemment effectuées partout en province dans les postes d’adjoint à l’enseignement.  Le gouvernement continue à faire pression sur les conseils scolaires afin qu’ils adoptent une approche essentiellement centrée sur l’embauche de professionnels comme des psychologues, des thérapeutes du travail, des spécialistes du langage et d’autres professionnels, toujours au détriment des postes d’adjoints à l’enseignement.  Un rapport gouvernemental laissait entendre que jusqu’à 75 % des postes d’adjoints à l’enseignement pourraient être appelés à disparaître. 

Les membres qui désirent prendre part à cet atelier sont priés de prendre contact avec le bureau du SCFP-Saskatchewan au (306) 757-1009 ou cupesask@sasktel.net.


La section locale 1860 partenaire de Choices for Youth

Lorsque la section locale 1860 du SCFP et la Société d’habitation de Terre-Neuve et Labrador ont été approchés par Choices for Youth avec une idée destinée à venir en aide aux jeunes à risque, la section locale n’a pas hésité.  Choices for Youth est une agence communautaire sans but lucratif travaillant avec les jeunes qui sont à risque ou qui font face à des barrières à l’emploi.  Dix jeunes travailleurs sont actuellement engagés dans le projet en cours. 

À la suite d’une présentation effectuée par  la coordonnatrice du programme,  Rosalind Curran, les membres de la  section locale 1860 ont unanimement appuyé l’idée. 

La section locale s’est associé à la société d’habitation afin de se joindre au projet Train for Trades (le train des métiers).  Cette initiative d’une durée d’an an permettra la rénovation de 40 unités de logement à St-Jean Terre-Neuve  et sera l’occasion pour les  jeunes participants d’acquérir une précieuse expérience. 

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