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Inquiets de voir la négociation s’enliser après plus de deux ans et demi sans contrat de travail, les cols blancs de la Ville de Terrebonne au Quebec vont faire du bruit. Lors de la négociation précédente, la Ville s’était engagée à régler la question de l’équité salariale et à adopter une nouvelle structure salariale. Or, l’administration municipale renie maintenant cet engagement.

Les membres du Syndicat des cols blancs de Terrebonne (SCFP 2326) vont donc se faire entendre le mercredi 28 juillet en fin de journée. Après un casse-croûte près du 1185, boul. Moody (16 h 45 à 17 h 30), ils marcheront le long de la rue Saint-Louis pour se poster, vers 18 heures, à l’entrée de l’Île-des-Moulins avec leurs trompettes de carnaval, pour un concert de leur cru. Le tout, bien sûr, dans l’ordre et la bonne humeur.

«Nous ne pouvons accepter des offres patronales qui violent la Loi sur l’équité salariale et ignorent l’engagement pris à la négo précédente. La Ville doit simplement honorer sa parole sinon, nous devrons envisager des moyens de pression à l’automne», a déclaré Jessy Brisson, vice-président du syndicat.

Soulignons qu’à 19 h 15, les manifestants s’inclineront devant les vrais artistes, ceux de l’OSM, en concert sur place quinze minutes plus tard, pour laisser les mélomanes savourer le programme symphonique.

Le SCFP compte dans ses rangs environ 70 % des employés municipaux du Québec. Avec près de 105 000 membres au Québec, le SCFP est présent dans plusieurs autres secteurs d’activités, dont la santé et les services sociaux, l’éducation, les universités, l’énergie, les transports urbain et aérien, les communications, les sociétés d’État et organismes publics québécois. Il est aussi le plus important syndicat affilié de la FTQ.