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Le 25 mai dernier, les syndiqués de la Ville de Sainte-Julie ont tenu une demi-journée de grève de sensibilisation.


Réunis mercredi soir dernier en assemblée générale, les employés cols blancs et cols bleus de la Ville de Sainte-Julie ont entériné à 89 % leur nouvelle convention collective. Les quelque 125 membres de la section locale 1690 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) étaient sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2008. Ils ont signé pour une période de six ans, soit du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2014.

«Nous venons d’établir une base solide pour de bonnes relations de travail et des services publics efficaces jusqu’en 2015. La clé a été la solidarité et la participation exceptionnelle de nos membres. Grâce à leur dévouement hors du commun, nous avons réussi à corriger un déséquilibre qui perdurait depuis plusieurs années entre les différents groupes de participants au régime de retraite en place. Du même coup, avec la mise en place de nouveaux mécanismes de financement entre les membres et l’employeur, nous assurons la pérennité du régime», a déclaré Stéphane Bologna, président du Syndicat des employés municipaux de Sainte-Julie.

L’entente prévoit des augmentations salariales de 16,5 % sur six ans. Aussi, à partir de 2011, les horaires des cols blancs seront réaménagés sur 4 jours et demi (du lundi matin au vendredi midi) de la fin mai à la fin septembre. Comme elle repose sur le déplacement des heures travaillées, la mesure est à coût nul pour la Ville. À partir de 2014, elle s’appliquera à longueur d’année.

Les vendredis après-midi, et en soirée dès 2011, les citoyens pourront désormais compter sur un nouveau service à la clientèle de la municipalité.

La section locale 1690 du SCFP représente les employés cols blancs et cols bleus de la Ville de Sainte-Julie, sur la Rive-Sud de Montréal, ainsi que les préposés aux traverses d’école.