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Le SCFP se joint au concert d’organismes qui réclament une enquête publique sur l’utilisation excessive de la force par la police et les représentants du gouvernement pendant le sommet du G20.

« À l’approche de la fête du Canada, il est profondément troublant de penser qu’une chose aussi fondamentalement antidémocratique et anticanadienne se soit produite chez nous », a déclaré le président national du SCFP, Paul Moist.

« Les citoyens de Toronto ont le droit de savoir pourquoi ils n’ont pas été consultés au sujet de la sécurité entourant le sommet, a-t-il ajouté. Les petits entrepreneurs ont le droit de savoir pourquoi leurs entreprises n’ont pas été protégées et pourquoi ils ne seront pas indemnisés pour les dommages. Enfin, des centaines d’honnêtes citoyens ont besoin de savoir pourquoi la police les a arbitrairement fouillés, détenus et agressés. »

Tout au long de la semaine, une pression croissante s’est exercée en faveur d’une enquête indépendante. L’Association canadienne des libertés civiles, Amnistie Internationale, les partis d’opposition et des dizaines de milliers de Canadiens réclament des comptes à la police et aux responsables gouvernementaux.

Le Congrès du travail du Canada a publié un communiqué sur les actions policières; Fred Hahn, président du SCFP-Ontario, et Candace Rennick, secrétaire-trésorière, l’ont imité au nom des membres ontariens du SCFP, dont beaucoup ont été témoins d’actes de violence sans provocation à Toronto.

« Le SCFP déplore les actions des quelques individus qui ont commis des actes de vandalisme pendant les manifestations du sommet, a déclaré M. Moist. Toutefois, l’expression pacifique de la dissidence est un droit à protéger avec vigilance. C’est le signe d’une démocratie saine et l’une des valeurs fondamentales de ce pays. »