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Des lettres du ministre de la Santé Don McMorris et de l’Association des organisations de la santé de la Saskatchewan (SAHO) montrent que le gouvernement met les bâtons dans les roues des trois syndicats des travailleurs de la santé qui tentent de négocier des conventions collectives équitables pour leurs membres.
 
Le SCFP, le SEIUWest et le SGEU s’efforcent d’obtenir de nouvelles ententes pour leurs 25 000 membres depuis plus de deux ans, mais la SAHO refuse de négocier. 
 
Dans une lettre datée du 10 juin (voir ci-dessous), la SAHO a avisé les syndicats qu’elle ne les rencontrerait que pour « discuter » de son offre finale modifiée – une offre qui est bien loin d’un règlement raisonnable. « Ça, ce ne sont pas des négociations, a déploré Gordon Campbell, président du Conseil de la santé du SCFP.  La SAHO refuse de négocier et c’est sans doute parce que ce sont le ministre McMorris et le gouvernement qui décident. »
 
Même si le ministre de la Santé répète à qui veut l’entendre que lui et son gouvernement n’ont aucun rôle à jouer dans les négociations et ne sont pas au courant de la situation, sa dernière lettre aux travailleurs de la santé du SCFP montre le contraire.
 
Dans sa missive, écrite en réponse en réponse aux lettres et aux cartes postales envoyées par les travailleurs de la santé au premier ministre (voir ci-dessous), le ministre McMorris résume l’offre des employeurs et explique leur position en matière de rétroactivité. « Le ministre négocie directement avec nos membres sur un enjeu dont il prétend ne rien connaître, a affirmé Gordon Campbell. Il serait utile que le ministre McMorris soit clair sur l’identité de nos vis-à-vis dans les négociations : la SAHO ou le gouvernement ? »
 
La coalition trisyndicale soutient que la SAHO n’est qu’une marionnette dans ces négociations – et que c’est le gouvernement qui tire les ficelles. 
 
« Nous aimerions suggérer au ministre de faire preuve d’un peu d’intégrité et de négocier directement avec les syndicats qui représentent les travailleurs de la santé au lieu de s’agiter dans les coulisses à saboter le processus. » 
 
Pour M. Campbell, la dernière offre de règlement de la coalition syndicale, déposée le mois dernier, serait un bon point de départ, parce qu’elle est « viable, équitable et, surtout, acceptable pour les membres ». 
 
Sinda Cathcart, présidente de la section locale 3967 du SCFP, qui représente 6 000 travailleurs de la santé de Regina Qu’Appelle, croit que les membres sont mécontents des tactiques des employeurs.
 
« Beaucoup de nos membres – comme les infirmières auxiliaires autorisées, les technologistes et les aides aux soins spéciaux – travaillent en collaboration avec les IA et d’autres qui ont de bien meilleurs salaires, de bien meilleures primes de postes, de bien meilleures allocations de kilométrage, de biens meilleurs avantages sociaux et une bien meilleure couverture pour les honoraires professionnels. Et que répond la SAHO? Elle insiste pour que nous acceptions son offre insultante qui enchâsse ce traitement de deuxième classe. Je peux vous dire que nous refuserons. » 
 

Dans une lettre envoyée à la SAHO hier (voir ci-dessous), le SCFP et les deux autres syndicats font savoir aux employeurs de la santé qu’ils sont prêts à négocier n’importe quand et n’importe où cet été pour obtenir une convention collective équitable. 

« Nous avons demandé à la SAHO de nous faire part de ses disponibilités pour ces discussions, précise Gordon Campbell. Et si les employeurs ne sont pas prêts à nous rencontrer, nous fixerons une date de négociation avec le ministre de la Santé. »
 
Pour de plus amples renseignements : 
 
Gordon Campbell 
Président du Conseil de la santé du SCFP
Tél. : 306-539-0661
 
Sinda Cathcart
Présidente de la section locale 3967 du SCFP
Tél. : 306-533-2291