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Burnaby, C.-B. – La Colombie-Britannique devrait suivre le gouvernement de l’Ontario et négocier une baisse des prix des médicaments génériques au bénéfice de tous les Britanno-Colombiens et non seulement de ceux qui sont admissibles au régime public d’assurance-médicaments (PharmaCare). C’est le message qu’a lancé aujourd’hui Barry O’Neill, président du SCFP–C.-B., dans une lettre adressée au ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Kevin Falcon.

« Je serai le premier à me mettre en ligne pour féliciter le gouvernement s’il décide de faire ce qui s’impose dans cet important dossier, a écrit M. O’Neill. C’est une occasion de permettre aux Britanno-Colombiens d’économiser des centaines de millions de dollars par année en coûts de santé, et il est impératif que nous saisissions l’occasion qui nous est ainsi offerte. Les Britanno-Colombiens méritent d’économiser autant que les Ontariens, et le gouvernement n’a aucune excuse pour ne rien faire. »

« Les dernières négociations ont porté uniquement sur les prix des médicaments génériques payés par le régime d’assurance-médicaments, et nous jugeons que ce fut une grave erreur. Le gouvernement libéral de la Colombie-Britannique doit apprendre des erreurs du passé et améliorer le système afin que tous les Britanno-Colombiens en bénéficient », poursuit M. O’Neill.

Dans sa lettre, M. O’Neill a réitéré le plan en quatre points du SCFP–C.-B. pour assurer un système plus rentable et équitable d’établissement des prix des médicaments d’ordonnance.

1. Les ententes négociées doivent bénéficier à tous les acheteurs de médicaments d’ordonnance plutôt qu’uniquement aux prestataires du régime public d’assurance-médicaments. Ainsi, les achats facturés à des régimes privés et les achats individuels seraient couverts. Les économies dont il est question ici sont extrêmement importantes pour assurer la viabilité des régimes privés de la Colombie-Britannique, qui jouent un rôle crucial dans notre système de soins de santé.

2. Les pharmaciens se font demander de jouer un plus grand rôle dans le système de santé. Une partie des économies réalisées par le régime public d’assurance-médicaments grâce à la baisse des prix des médicaments génériques doit servir à soutenir ce rôle accru, particulièrement dans les régions rurales et mal desservies.

3. Il est important que des mécanismes soient en place pour empêcher que des coûts injustifiables relatifs aux médicaments d’ordonnance soient simplement transférés à d’autres mécanismes de paiement. Cela nécessiterait une surveillance et pourrait inclure des mécanismes de contrôle des honoraires professionnels facturés par les pharmaciens à leurs clients qui ne sont pas prestataires du régime public d’assurance-médicaments.
4. Il faut continuer de travailler avec d’autres provinces afin de créer un plus grand groupe d’acheteurs capable de négocier des prix plus avantageux pour les médicaments génériques et les médicaments de marque.

Les médias ont rapporté que M. Falcon a donné à l’Association provinciale des pharmaciens jusqu’à la fin de juin pour lui soumettre un plan dans ce dossier. Entre-temps, le gouvernement de l’Ontario a fait savoir qu’il souhaite travailler avec d’autres provinces à l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de médicaments d’ordonnance.

L’Ontario a élaboré un plan de réduction des coûts des médicaments génériques de plus de 500 millions par année, tandis que l’Alberta a annoncé un plan qui lui permettra d’économiser 100 millions annuellement.

Renseignements :
Clay Suddaby
Service des communications du SCFP
Tél. : (604) 313-1138