Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Les résidants de Powell River, en Colombie-Britannique, pourraient bientôt voir privatiser leur service de traitement des eaux usées si le projet de la Ville est mise en œuvre. Les membres de la section locale 798 du SCFP soulèvent des inquiétudes sur l’entente de principe conclue entre la Ville et l’entreprise Catalyst le vendredi 9 avril.

En vertu de cette entente d’une durée de vingt ans avec option de renouvellement, Catalyst encaisserait annuellement la somme de 750 000 $ pour traiter les eaux usées de la région. En signant cette entente, Catalyst a renoncé à en appeler d’un jugement qui confirmait son taux de taxe foncière et accepté de payer à la Ville un taux d’impôts fonciers revu à la baisse. Le paiement de Catalyst pour les taxes en souffrance est administré par une fiducie jusqu’à ce que la Ville mette à exécution son projet de privatisation.

« On ne compte plus les preuves que la privatisation du traitement de l’eau ou des eaux usées est une mauvaise idée, soutient le président de la section locale 798 du SCFP, Graham Mahy. C’est un champ d’activité qui ne devrait pas être confié à une entreprise privée et dont le contrôle et la responsabilité devraient revenir au système public. »

La section locale 798 du SCFP, de concert avec des groupes communautaires, va tout mettre en œuvre pour que soient maintenus le contrôle public et la grande qualité des services offerts aux résidants.

Récemment, à la suite d’une vague de protestations des citoyens, le District régional de la capitale du Grand Victoria a voté pour que le traitement des eaux usées demeure public. Cette décision en faveur de l’option publique a été prise après un examen des incidences de la prestation du privé sur les finances et sur la collectivité.

« À Victoria, on a fait la preuve que le traitement public des eaux usées est plus économique et plus fiable que le privé, affirme Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B. L’approche de la Ville de Powell River, dans ce genre de situation complexe, créera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra. »