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Le gouvernement de la Saskatchewan et les employeurs du secteur de la santé ont présenté une « offre finale » à 25 000 travailleuses et travailleurs de la santé et mis fin à la conciliation.

Ces mesures ont mis en colère le SCFP, qui représente 12 600 travailleuses et travailleurs de la santé dans cinq régions sanitaires.

« Nous sommes extrêmement déçus que le premier geste posé par les employeurs a été de présenter une offre finale et de mettre fin à la conciliation, a déploré Gordon Campbell, président du conseil de la santé du SCFP. Ils ont bafoué le processus de conciliation. »

Il a ajouté que l’arrogance des employeurs est due en partie à la nouvelle loi sur les services essentiels, qui juge que trois travailleuses et travailleurs de la santé sur quatre sont essentiels et qui leur retire le droit de grève.

Les trois syndicats qui représentent les travailleuses et travailleurs de la santé – SCFP, SGEU et UIES – négocient depuis 17 mois. Leurs conventions collectives sont arrivées à échéance il y a deux ans.

« Cette soi-disant “offre finale” est honteuse », selon Mike Keith, négociateur en chef du SCFP, qui a précisé qu’elle contient toutes les grandes concessions rejetées par les membres du SCFP en juin dernier, lorsqu’ils avaient voté à 88 % en faveur de moyens de pression. « Ces concessions ouvrent toute grande la porte aux employeurs qui veulent diminuer leur dotation en personnel et imposer une surcharge de travail à nos membres, tout en gérant inefficacement notre système de santé. »

Mike Keith a souligné que le syndicat ne croit plus que les employeurs de la santé aient le mandat de négocier une entente équitable.

« Nous demandons au gouvernement de reprendre les négociations avec plus de sérieux et de cesser de tente de provoquer une grève », a insisté M. Keith.

« Nous voulons revenir à la table et négocier une convention collective raisonnable. Et nous voulons que le gouvernement mette en place une équipe de négociation qui pourra y arriver. »