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La Semaine de sensibilisation au sida chez les Autochtones commence le 1er décembre, date de la Journée mondiale du sida. La semaine vise à attirer l’attention sur les taux croissants d’infection au VIH chez les peuples autochtones du Canada.

C’est dans les régions du monde qui connaissent les plus grands problèmes économiques et de développement structurels que le sida frappe le plus durement. Le Canada n’échappe pas à la règle : les peuples autochtones sont surreprésentés parmi les cas de sida et comptaient pour 23,4 % des nouveaux cas d’infection au VIH en 2006. Leur taux d’infection est 2,8 fois plus élevé que chez les non-Autochtones.

Pour lancer la semaine, le Réseau canadien autochtone du sida (RCAS) organise un déjeuner spécial le 1er décembre, à Vancouver. L’activité rassemblera les organisations autochtones nationales, des représentants des syndicats – dont Trudy Spiller, membre du Conseil national autochtone du SCFP –, des délégués gouvernementaux et des professionnels de la santé qui aborderont des sujets propres aux Autochtones et discuteront des défis qu’ils doivent relever dans l’accès au traitement et au soutien des malades du sida.

« L’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui pour les malades du sida constitue un élément critique des droits des Autochtones, a déclaré Ken Clement, directeur général du Réseau canadien autochtone du sida. Notre rencontre nous permettra d’explorer les obligations légales, fédérales et morales reliées à la prestation de ces services de santé de base aux peuples autochtones – Premières Nations, Métis et Inuit – qui forment un segment particulier des personnes atteintes du sida au Canada. »

En mai 2009, le SCFP a discuté du sida du point de vue des Autochtones dans le cadre de sa réunion de planification stratégique sur le sida. En outre, à la rencontre inaugurale du Conseil autochtone des 14 et 15 novembre, à Winnipeg, Roger Procyk, membre du Conseil national autochtone du SCFP, a animé, avec un collègue, un atelier axé sur les solutions.

« En somme, l’approche syndicale pour réduire le risque de sida chez les peuples autochtones consiste à améliorer leurs conditions socioéconomiques et à offrir éducation, formation et emplois à la population croissante de jeunes Autochtones », a expliqué Roger Procyk.