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Le président national du SCFP Paul Moist et le secrétaire-trésorier national Claude Généreux ont écrit une lettre au ministre fédéral de l’Environnement Jim Prentice lui demandant d’aider à négocier un accord en matière de changement climatique réussi à Copenhague le mois prochain.

La lettre souligne ce que le SCFP perçoit comme étant les principaux objectifs d’un nouvel accord sur les changements climatiques réussi. Plus précisément, elle fait appel au gouvernement canadien afin :

  • d’appuyer un accord ambitieux, ayant force exécutoire et qui est équitable, à Copenhague, qui établira la base pour les réductions des émissions de gaz à effet de serre à moyen et à long termes et pour une adaptation durable des conséquences des changements climatiques dans les pays en développement.
  • de voir à ce que le nouvel accord maintienne la demande pour une « transition juste », pour les travailleuses et travailleurs qui crée des emplois décents et de qualitécomme ce qui apparaît dans le projet d’accord actuel;
  • d’ajouter une définition de « parties concernées » ou de « société civile », selon les définitions adoptées, comme moyen de reconnaître les syndicats comme des parties concernées pertinentes de cette discussion. Dans « l’Agenda 21 », les syndicats sont reconnus comme un des neuf groupes majeurs qui sont primordiaux dans le processus décisionnel d’un développement durable.

MM. Moist et Généreux font appel au gouvernement fédéral pour faire preuve d’un réel leadership à Copenhague afin de négocier un accord réussi liant les parties. Les membres du SCFP peuvent également écrire au ministre Prentice afin de l’exhorter à être une force progressiste à Copenhague.

Il s’agit d’un point primordial pour la planète puisque des délais supplémentaires pour atténuer les changements climatiques ne feront qu’aggraver la santé de l’atmosphère. Beaucoup d’autres pays pousseront pour en arriver à un accord juste et audacieux à Copenhague qui transformera nos sociétés et les rendront vraiment durables tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Le Canada doit être un élément constructif de ce processus.