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Retour au travail forcé pour les ambulanciers paramédicaux

Le 7 novembre, à l’issue d’une nuit entière de discussion à l’Assemblée législative,
le gouvernement libéral de Colombie-Britannique a imposé la fin de la grève légale menée par les ambulanciers paramédicaux.

Le projet de loi 21, la Loi sur la convention collective dans les services ambulanciers, force les 3 500 ambulanciers paramédicaux de la section locale 873 du SCFP à reprendre le travail après une grève de 7 mois.  Tout au long du conflit, les ambulanciers paramédicaux ont été soumis à la Loi sur les services essentiels et ont donc poursuivi leur travail.
 
Le projet de loi est une première honteuse dans l’histoire du mouvement syndical canadien.  En effet, jamais un gouvernement n’a obligé ses employés publics à rentrer
au travail pendant qu’ils votaient sur une offre présentée par ce même gouvernement.


Le SCFP lance sa tournée nationale sur les soins de longue durée

Une tournée nationale de conférences portant sur les enjeux dans les soins de longue durée en établissement a été lancée cette semaine en Nouvelle-Écosse et elle parcourra le pays au cours des semaines qui viennent.

Afin de promouvoir la tournée, le site scfp.ca affiche les témoignages de 7 membres
du SCFP qui travaillent dans le secteur des soins de longue durée.

Comme ils sont plus de 67 000 à travailler dans les établissements de soins de longue durée, les membres du SCFP connaissent les problèmes auxquels sont confrontés les aînés du Canada et ils ont des solutions à offrir.

Pour voir les vidéos :  http://scfp.ca/long-term-care/ltc-video-montage

Pour en savoir plus sur la tournée : http://scfp.ca/long-term-care/tour


Une organisation des Philippines remercie le SCFP pour une résolution

L’Alliance des enseignants inquiets a écrit cette semaine au président national du SCFP, Paul Moist, afin de remercier le syndicat d’avoir adopté la résolution 238 par laquelle le SCFP s’engage à travailler avec le CTC et ses alliés du mouvement syndical à faire cesser la répression des travailleurs philippins.

La résolution a été adoptée il y a un mois lors du 24e Congrès national du SCFP,
en même temps que de nombreuses autres résolutions de solidarité internationale.

L’alliance remercie le syndicat « pour avoir exprimé son soutien à notre lutte contre les assassinats extrajudiciaires de syndicalistes et de militants philippins et pour ses liens
de solidarité continus avec l’Alliance des enseignants inquiets ».

« Nous avons au SCFP une tradition de solidarité internationale dont nous sommes fiers.  De travailleur à travailleur, épaule contre épaule, nous luttons pour les droits de la personne et pour un accès à des services publics de qualité », a déclaré Paul Moist.


Les chargés de cours de l’Université de Toronto concluent une entente de principe

La section locale 3902 Unité 3 du SCFP qui représente les chargés de cours de l’Université de Toronto a conclu une entente de principe avec la direction de l’université
le 8 novembre.

Les chargés de cours dispensent 30 % des cours à l’Université de Toronto.  Le syndicat
a entrepris la négociation avec l’université en juillet et à la fin août les deux parties ont demandé l’aide d’un conciliateur afin de tenter de résoudre l’impasse persistante sur la question de la sécurité d’emploi.  Un nouveau blocage sur l’enjeu des salaires a amené
le syndicat à fixer le déclenchement d’une grève au 9 novembre.  À la veille du début
de la grève, les parties ont conclu une entente de principe que l’équipe de négociation
du syndicat recommandera à ses membres. 

« Il ne s’agit que du troisième contrat de travail pour les chargés de cours de l’Université de Toronto, dit Robert Ramsay, président de la section locale 3902 du SCFP.  Nous en sommes toujours à rattraper ce que nos collègues de la province et du pays ont déjà en matière de sécurité d’emploi et de salaires.  C’est à la détermination de nos membres que nous devons les gains récoltés au cours de cette ronde de négociation. »


Privatisation brutale :  réponse canadienne au président Calderón

Une coalition de syndicats et d’organismes de la société civile du Canada dont fait partie
le SCFP a envoyé au président mexicain Felipe Calderón une lettre datée du 10 novembre 2009.  Cette lettre condamne la liquidation de la compagnie d’électricité Luz y Fuerza
del Centro et le congédiement brutal de ses 44 000 travailleuses et travailleurs.

Les signataires demandent au gouvernement mexicain d’ordonner la réouverture de cette entreprise publique et de garantir le retour des travailleuses et travailleurs en veillant au respect de leur convention collective.

La lettre a été rédigée dans le cadre d’une réunion de suivi à la Troisième rencontre nord-américaine des organisations du secteur de l’énergie, tenue à Mexico du 16 au 18 mars 2009.

D’ailleurs, le mercredi 12 novembre, une grande journée d’action contre ce scandale a eu lieu dans la capitale mexicaine:  « Six marches convergeant vers le centre de Mexico,
cinq universités en grève, quatre autoroutes bloquées », a rapporté le quotidien français
Le Monde.


Hydro-Québec : notre contre-offensive continue

Au matin du mardi 10 novembre, le Syndicat des employés de techniques professionnelles et de bureau d’Hydro-Québec (SCFP 2000) a lancé une publicité radio dans toutes les régions du Québec pour dénoncer les coupures de personnel à la société d’État.

En après-midi, la section locale a dépêché une délégation à l’Assemblée nationale pour la période de questions et pour répondre aux questions des journalistes.

Le SCFP 2000 dénonce la perte de 250 emplois au service à la clientèle et au département de recouvrement d’Hydro-Québec :  « Y a-t-il un gestionnaire à Hydro-Québec qui croit sérieusement être plus efficace avec moins de personnel?  Des emplois seront perdus dans toutes les régions du Québec et le service à la clientèle va se détériorer.  Il y a beaucoup de travail à faire et les besoins sont grands.  Il faut des employés au bout du fil pour répondre à vos appels et traiter vos dossiers.  »

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