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Autour de 200 personnes ont entendu les récits touchants de trois militants syndicaux soumis à des menaces quotidiennes parce qu’ils défendent les droits de la personne et les idéaux syndicaux. Ceux-ci ont parlé des conditions désespérées dans lesquelles ils travaillent en Birmanie, en Colombie et en Afrique du Sud et du courage dont doivent faire preuve les syndicalistes qui s’organisent pour protéger ou promouvoir la justice sociale.

Le confrère Mariano Jose Guerra, de la Fédération nationale des travailleurs du secteur public de Colombie, a demandé aux membres du SCFP de bloquer le projet d’accord de libre-échange entre le Canada et la Colombie car, a-t-il dit, « nous voulons suivre la même voie que les autres pays d’Amérique latine – la voie de la démocratie et de la justice sociale ».

Quant à la camarade Nomvula Hadi, présidente adjointe du Syndicat des travailleurs municipaux d’Afrique du Sud, elle a souligné qu’après 15 ans d’indépendance, « les pauvres restent pauvres et les riches s’enrichissent ».  Elle a dit être « très, très fière » du rôle important et respecté que jouent les femmes au SCFP.

Le confrère Saw Kwehsay, coordonnateur à l’information et aux campagnes de la Fondation Peace Way, a pour sa part dit aux délégués que la « Birmanie est dirigée par l’un des régimes les plus brutaux du monde », mais qu’heureusement, le SCFP aide à documenter les violations des droits de la personne et à édifier la capacité organisationnelle des groupes progressistes.