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Au forum sur l›égalité tenu dans le cadre du congrès national du SCFP de Montréal, les personnes déléguées ont eu le bonheur d’assister à une soirée de poésie offerte par des artistes du « spoken word », à une performance de tambours traditionnels punjabi présentée par des percussionnistes de Montréal et à un discours convaincant de l›économiste du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA).

Armine Yalnizyan, économiste principale du CCPA, a combiné le pouvoir des tambours, du conte et de la participation de l’auditoire pour illustrer les effets de la récession sur les familles des travailleurs, en particulier chez les Canadiens de groupes traditionnellement marginalisés, comme les immigrants, les minorités raciales, les autochtones et d’autres.

Mme Yalnizyan a montré que les récessions sévères, comme l’actuel ralentissement économique, creusent l›écart entre très riches et très pauvres. Avec chaque récession qui frappe, beaucoup des pauvres et des groupes marginalisés sont laissés pour compte et oubliés, sans voix politique et économique.

Armine Yalnizyan a parlé de l’espoir de changements positifs qui dépendent de nous. Les travailleurs comme les membres du SCFP ont le pouvoir de changer les choses. Elle a invité les membres du syndicat à former de larges coalitions communautaires pour faire participer plus de gens et à redéfinir le sens de la croissance et de la prospérité économiques - de façon à n’oublier personne.

« Au sein de la communauté, nous devons lutter pour les gens, pour les services publics et pour la fin de la pauvreté », a affirmé Mme Yalnizyan en nous invitant à travailler ensemble à « hausser le plancher » pour tout le monde.