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Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) s’est engagé cette semaine, par voie de résolution, à soutenir financièrement et moralement les travailleurs de Vale Inco membres du Syndicat des métallos, en grève à Sudbury et Port Colbourne, en Ontario, ainsi qu’à Voisey’s Bay, Terre-Neuve-et-Labrador.

Cette résolution survient alors que des milliers de travailleurs entament leur troisième mois de grève. Vale Inco, possédée à 100% par des intérêts brésiliens, veut forcer les travailleurs à accepter des reculs à leurs régimes de retraite et quant aux dispositions sur l’ancienneté.

Au lieu de retourner à la table de négociation, Vale Inco a poursuivi la production pendant le conflit en recourant à des briseurs de grève et à du personnel non syndiqué et sans expérience.

« Vale Inco essaie de saper le moral des grévistes » selon Paul Moist, président national du SCFP. « Mais en employant des briseurs de grève, ses dirigeants ne font qu’accroître et prolonger les tensions, en plus d’empoisonner durablement les relations de travail. Cela est extrêmement mauvais pour la région de Sudbury ».

« Tandis que des employeurs continuent d’utiliser le prétexte de la récession pour soutirer des concessions aux travailleurs, le SCFP se joint solidairement aux travailleurs de Vale Inco qui se battent pour protéger des avantages sociaux durement gagnés », a ajouté Paul Moist.

Le SCFP va remettre 10 000 $ au fonds de grève du Syndicat des métallos et encourage les sections locales du SCFP à verser des dons ou à participer aux lignes de piquetage. Le SCFP va aussi se joindre aux Métallos pour exiger que tous les paliers de gouvernement adoptent des lois anti-scabs.

« Nous souhaitons aussi que le gouvernement fédéral impose des restrictions à la propriété étrangère de nos entreprises », a déclaré Paul Moist. « Les entreprises canadiennes du secteur des ressources naturelles devraient rester sous contrôle canadien majoritaire. »

Le texte de la résolution du Conseil exécutif national du SCFP se trouve plus bas. 

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Renseignements:

Relations avec les médias du SCFP national – 613-818-0067

 

Résolution du Conseil exécutif national du SCFP – Vale Inco
LE SCFP NATIONAL DOIT :
Fournir aux sections locales du Syndicat des Métallos en grève chez Vale Inco à Sudbury et Port Colbourne, en Ontario, et à Voisey’s Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador, un soutien financier et moral qui inclut ce qui suit :

  • Une contribution financière de 10 000 $ à la caisse de grève du Syndicat des Métallos.
  • Une invitation aux sections locales du SCFP à fournir un soutien financier, ou un appui aux piquets de grève, ou les deux.
  • Du lobbying auprès des gouvernements en faveur d’une loi anti-briseurs de grève.
  • L’envoi d’une lettre au premier ministre du Canada lui demandant que le gouvernement fédéral modifie les conditions d’achat d’entreprises canadiennes de matières premières pour que la participation majoritaire de ces entreprises demeure entre les mains de Canadiens.
  • L’envoi d’une lettre conjointe avec les divisions du SCFP de l’Ontario et de Terre-Neuve-et-Labrador aux premiers ministres de l’Ontario et de Terre-Neuve-et-Labrador demandant que leurs gouvernements prennent les mesures voulues pour interdire le recours aux briseurs de grève pendant ce conflit de travail et que les services de santé et de sécurité de leurs provinces respectives augmentent les inspections et la surveillance, en plus d’accroître les efforts d’application des lois.

PARCE QUE :

  • Vale Inco appartient maintenant à 100 % à des intérêts brésiliens.
  • Vale Inco tente d’affaiblir la convention collective en demandant :
    1. Que les nouveaux employés adhèrent à un régime de retraite à cotisations déterminées plutôt que leur actuel régime à prestations déterminées;
    2. D’augmenter le point de déclenchement pour la « prime de nickel », pourtant négociée à l’insistance de l’entreprise il y a de nombreuses années, lorsque la société tentait de passer à travers un ralentissement économique;
    3. Que l’ancienneté à l’échelle de l’entreprise ne s’applique désormais qu’à une usine ou à une unité d’entreprise.
  • Vale Inco reprend la production pendant le conflit de travail en ayant recours à un personnel sans expérience et non syndiqué et à des briseurs de grève.