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Le SCFP-Ontario a demandé au gouvernement provincial d’examiner les finances de l’Association pour l’intégration communautaire de Lanark.

Jeudi, le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan, a fait parvenir une lettre au premier ministre Dalton McGuinty l’invitant à mener un examen opérationnel de l’organisme. Les membres de la section locale 1251.02 du SCFP, qui offrent des services vitaux aux clients de l’AIC de Lanark, sont en grève depuis presque sept semaines. Ils tentent d’obtenir un régime de retraite déjà offert à d’autres travailleurs des associations d’intégration communautaire de l’Ontario. Après une journée au cours de laquelle les membres du SCFP de toute la région métropolitaine de Toronto sont venus montrer leur appui à leurs collègues, l’employeur a accepté de revenir à la table de négociation.

En 2007, l’Association pour l’intégration communautaire du comté de Lanark avait accès à des fonds provinciaux à hauteur de 1,40 $ l’heure pour combler les besoins en recrutement, maintien en poste et stabilité de la main-d’œuvre dans le secteur. Toutefois, l’employeur a choisi de ne profiter que de 50 cents de cet argent. En outre, le SCFP a estimé, de façon conservatrice, que l’AIC de Lanark consacre jusqu’à 5 fois le coût de ses activités normales à des briseurs de grève, utilisant en fait l’argent des contribuables pour prolonger un conflit de travail.

« Pour des raisons que nous comprenons mal, l’Association pour l’intégration communautaire du comté de Lanark a choisi de ne pas profiter de tout le financement provincial destiné aux hausses salariales auquel elle a droit, a souligné M. Ryan. Pourtant, l’AIC paie cinq fois plus cher pour des briseurs de grève qui empêchent des membres du SCFP compétents de revenir au travail. Nous n’avons d’autre choix que de demander au gouvernement McGuinty d’amorcer un examen opérationnel de l’employeur, axé sur l’administration financière de l’organisme. »

La lettre a été publiée le jour où les grévistes se sont fait remonter le moral par un autobus plein de sympathisants venus de toute la région métropolitaine de Toronto.