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De nombreuses communautés, églises et organisations syndicales se sont jointes aux communautés des Premières Nations et aux communautés non-autochtones pour l’organisation des événements soulignant le premier anniversaire des regrets exprimés par le gouvernement fédéral aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuits à la suite du scandale des pensionnats.

Des individus, des syndicats, des groupes et des communautés ont pris part, le 11 juin, à un geste symbolique de réconciliation nationale. Une partie des excuses portait sur l’adoption d’un nouveau modèle de comportement face aux peuples autochtones.

Les Premières Nations demandent de transformer ces excuses en gestes concrets qui contribueront autant à la réconciliation, qu’à corriger les piètres conditions de vies qui sont les suivantes :

  • celles des Premières Nations en comparaison avec les populations du reste du Canada
  • à rehausser le niveau de l’éducation offerte dans les écoles des Premières Nations
  • à améliorer les services aux enfants et aux familles gérés par les Premières Nations.

 

Lors de l’événement tenu à Ottawa, les participants, parmi lesquels de nombreux membres du SCFP, ont marché de l’île Victoria à la Colline du Parlement. L’événement a notamment été le théâtre d’une ronde de l’amitié (une manifestation traditionnelle d’amitié et de bonne volonté), d’une prestation des chanteurs et percussionnistes de Pow Wow et d’allocutions de nombreux invités.

Parmi les enjeux abordés en plus des pensionnats, mentionnons le principe de Jordan, l’équité en matière de financement de l’aide à l’enfance, la campagne de l’école Attawapiskat et le désarmement des agents de la douane et la réouverture du poste frontalier Canada-États-Unis à Cornwall qui divise le territoire Mohawk.

La Journée nationale de réconciliation est l’occasion de se concentrer sur la sensibilisation du public face à la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens et à la Commission vérité et réconciliation. Il s’agit d’une occasion de demander aux dirigeants politiques de notre pays de reconnaître la véritable signification de la réconciliation et ses possibilités pour l’avenir.