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Statistique Canada a publié aujourd’hui les chiffres sur les pertes d’emploi pour le mois de mai, qui révèlent que le Canada  a subi un recul d’encore 42 000 emplois.

 

Le taux de chômage national est à son plus haut niveau depuis 11 ans, pour s’établir à 8,4 pour cent – un pour cent de moins que le taux de chômage aux États-Unis, qui est à 9,4 pour cent.

 

Depuis octobre, le total des pertes d’emploi a grimpé à 363 000, et c’est l’Ontario qui a connu le recul le plus important, avec 60 000 emplois perdus, dont la majorité étaient dans le secteur de la fabrication malmené de la province.

 

Le rapport révèle également que l’Ontario a enregistré 64 pour cent du total des pertes d’emplois nationales depuis le début du déclin du marché du travail.

 

Les nouvelles statistiques ne font que renforcer la nécessité d’une réforme de l’assurance-emploi.  Les exigences en matière d’AE de l’Ontario, autrefois perçue comme une province au faible taux de chômage, sont désuètes.  À l’heure actuelle, les travailleurs ontariens doivent effectuer entre 630 et 700 heures pour être admissibles aux prestations d’AE (comparativement à d’autres provinces où les exigences sont aussi faibles que 420 heures).

 

La norme d’admissibilité doit passer à 360 heures – peu importe le lieu de résidence du travailleur.  Les prestations doivent être déterminées en fonction des 12 meilleures semaines en emploi d’un travailleur et la couverture doit durer au moins 50 semaines.

 

M. Harper, il est temps de cesser d’annoncer d’anciennes réformes de l’AE qui sont loin de répondre aux besoins des Canadiens sans emploi.  Il faut revoir le système d’AE et il faut le revoir maintenant.